«J'ai taillé les haies»
Pour la première fois, Giorgio Contini n'a pas de club

Pour la première fois de sa carrière d'entraîneur, Giorgio Contini débute une saison sans club. Mais il n'est pas inquiet pour autant.
Publié: 18.07.2023 à 19:04 heures
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Pour la première fois depuis qu'il est entraîneur, Giorgio Contini est sans club en début de la saison.
Photo: foto-net / Giuseppe Esposito
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Michael Wegmann

La préparation de la nouvelle saison, avec ses dizaines d'entraînements, ses nombreux matches amicaux et la constitution d'une équipe, est généralement la période la plus intense de la saison pour un entraîneur. Ce sont les mots de Giorgio Contini. Et pour la première fois depuis qu'il est devenu coach il y a 16 ans, le technicien de 49 ans ne passe pas la reprise sur un terrain de football.

Depuis fin juin et son départ après deux ans à Grasshopper, il est sans club. Soudain, il a beaucoup de temps libre. «Les haies sont taillées, le gazon est tondu et la cave est désencombrée», rigole Giorgio Contini. Mais il ne s'est pas occupé que des tâches autour la maison durant son congé. «Je peux en profiter. Je me suis beaucoup déplacé en vélo électrique et j'ai rencontré de nombreux amis pour un repas. J'ai renoué des relations qui avaient été un peu négligées ces derniers temps. Et maintenant, je vais partir une semaine en vacances à la mer avec ma famille.»

Des vacances à la mi-juillet, c'était quelque chose d'impensable avant chez les Contini. L'ancien entraîneur de Saint-Gall, Vaduz, Lausanne et Grasshopper pourrait profiter de tout ce temps libre – mais il a déjà des fourmis dans les jambes. Giorgio Contini a toujours souligné qu'il n'aurait pas besoin de pause lorsqu'il a donné sa démission sur les bords de la Limmat.

«Je ne souhaite l'échec d'aucun entraîneur»

Mais les postes d'entraîneurs ont été distribués et, peu avant le début de la saison, Giorgio Contini s'est retrouvé sur le banc de touche pour la première fois de sa carrière. Comme Marc Schneider, Alain Geiger, André Breitenreiter ou Vladimir Petkovic. Inhabituel, mais pas effrayant pour lui. «J'ai suivi les transferts des clubs et leurs matches amicaux. Pour le début de la saison, je vais certainement assister à l'un ou l'autre match. Mais tout cela est fait de manière totalement détendue, je ne suis pas sous pression.»

D'ailleurs, il ne postule pas activement auprès des clubs, comme le font certains de ses confrères. «Cela n'a pas de sens. Les responsables des clubs savent exactement quels entraîneurs sont libres.»

Il est quasiment certain qu'il se retrouvera dans le manège des entraîneurs si un de Super League devait être licencié. «Mais je ne souhaite pas l'échec d'un entraîneur», tempère-t-il.

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