Le Lausanne-Sport reste sur une défaite à Winterthour (1-0), que Ludovic Magnin n'a pas du tout appréciée. Avec trois points, qui étaient largement à sa portée, le LS serait le grand favori pour une place dans le top 6, mais il va falloir souffrir jusqu'au bout et absolument battre Lugano, lundi à 16h30 à la Tuilière, pour avoir une chance d'y croire encore. Alors, pour faire comprendre à ses troupes l'importance de cette rencontre, et surtout les efforts à entreprendre pour espérer gagner, Ludovic Magnin a décidé d'imposer une semaine d'entraînement très intense.
Trois jours très intenses
«On avait une longue semaine pour préparer la réception de Lugano, ce qui n'est pas si courant, vu que le match est lundi. Alors, j'ai décidé de donner congé le lundi, puis d'enchaîner avec trois jours extrêmement difficiles mardi, mercredi et jeud. Je voulais que les joueurs revoient ce que cela fait de souffrir, de jouer avec la fatigue, et de revenir s'entraîner avec les jambes plus lourdes. C'était important qu'ils continuent à s'engager dans les duels en étant fatigués», explique Ludovic Magnin.
L'entraîneur du LS a évidemment calmé un peu le jeu à l'approche du match. Vendredi et samedi ont été un peu plus calmes, avant un petit coup de «boost» le dimanche, veille de match. «On va remettre juste ce qu'il faut. Le message cette semaine, c'était de donner à nouveau ce feeling aux joueurs: dans le foot, il faut souffrir sur le terrain si on veut être récompensé.»
Pas de hockey deux jours avant le foot
La concentration est donc maximale et Ludovic Magnin montre l'exemple en se privant volontairement d'un de ses plus grands hobbys: les matches du LHC. L'entraîneur du Lausanne-Sport, grand fan des Lions depuis plusieurs dizaines d'années, ne se rendra en effet pas à Malley pour l'Acte III samedi soir. «Je ne vais jamais voir un match de hockey quand j'ai un match de foot deux jours après. Vous ne m'avez pas vu à un match du LHC un jeudi cette saison quand on jouait le samedi. Il y a des priorités. Et la priorité, c'est d'amener le LS dans le top 6». détaille Ludovic Magnin, qui est allé voir l'une des rencontres de la série contre Gottéron la semaine dernière.
Un peu de superstition
«Oui, c'était le mardi et on jouait le samedi à Winterthour. Et on a perdu à la Schützenwiese en jouant d'une manière qui m'a extrêmement déçu. Donc cette semaine, c'est depuis mon canapé. C'est dur d'être devant la TV, surtout pour des finales qu'on attendait depuis des années, mais c'est comme ça et ça fait partie de la vie d'un coach.» Y a-t-il aussi une part de superstition? Oui. «Je ne l'étais pas du tout comme joueur, mais je le suis devenu comme entraîneur.»
Comme il nous l'avait confié lors de l'entretien croisé avec Geoff Ward plus tôt dans la saison, Ludovic Magnin aime s'inspirer de ce qui se fait en hockey. Et là, l'exemple est tout trouvé avec ce LHC qui performe. «Ils étaient menés 3-1 dans la série face à Fribourg et ils n'ont pas écouté tout le bruit atour pour revenir et gagner 4-3. Ils ont su s'affranchir de la négativité ambiante, ils sont restés tranquilles. Je m'inspire de ces choses-là dans la manière dont je parle à mon équipe.»
Équipe | J. | DB. | PT. | ||
---|---|---|---|---|---|
1 | 6 | 10 | 15 | ||
2 | 6 | 5 | 13 | ||
3 | 6 | 4 | 12 | ||
4 | 6 | 2 | 11 | ||
5 | 5 | 5 | 10 | ||
6 | 6 | -1 | 10 | ||
7 | 6 | 0 | 8 | ||
8 | 6 | 0 | 6 | ||
9 | 5 | -4 | 3 | ||
10 | 5 | -6 | 3 | ||
11 | 5 | -6 | 2 | ||
12 | 6 | -9 | 2 |