Servette est (virtuel) leader de Super League. Un classement plus que flatteur pour des Genevois à qui tout sourit. La victoire obtenue samedi au Stade de Genève contre Winterthour (1-0) ne suffit pas à dissiper les doutes.
Pflücke libère Servette
En trois minutes, Patrick Pflücke est passé du raté au sauveur. L’Allemand de 25 ans a offert la victoire à Servette samedi contre Winterthour (1-0). Un but décisif tombé à la 81e sur un penalty, provoqué par Boubacar Fofana.
Trois minutes plus tôt, Patrick Pflücke avait galvaudé une immense occasion. Comme ce fut déjà le cas à Sion une semaine plus tôt. Mais cette fois-ci, l’échec de la seule recrue du club a pu être pardonné.
Grasshopper s'est imposé 3-2 face à Saint-Gall à l'issue d'un match renversant, samedi soir. Les Saint-Gallois menaient 2-0 avant de laisser filer la possibilité d'occuper la place de leader de Super League.
Les Zurichois ont connu un début de rencontre cauchemardesque. Leur défense complètement amorphe et mise dans le vent au premier dribble saint-gallois a encaissé deux buts après moins de 12 minutes de jeu. Latte Lath (5e), au terme d'un slalom, et Schubert, à la faveur d'une grossière erreur de Margreitter (12e), ont obtenu un avantage qui semblait définitif. D'autant que les coéquipiers de Stillhart auraient pu mener 4-0 qu'il n'y aurait rien eu à redire.
Le réveil de GC
Une fois le pressing saint-gallois moins puissant, les Zurichois ont pu relever la tête. Momoh a réduit le score à la 20e. Puis Tsiy Ndenge a inscrit un superbe but d'un tir en chandelle dans les arrêts de jeu de la première mi-temps. L'Allemand était encore là pour inscrire le goal de la victoire à la 69e.
La partie s'achevait dans la confusion. Le portier Zigi était expulsé à la 90e après avoir botté les fesses de Pusic!
(ATS)
Grasshopper s'est imposé 3-2 face à Saint-Gall à l'issue d'un match renversant, samedi soir. Les Saint-Gallois menaient 2-0 avant de laisser filer la possibilité d'occuper la place de leader de Super League.
Les Zurichois ont connu un début de rencontre cauchemardesque. Leur défense complètement amorphe et mise dans le vent au premier dribble saint-gallois a encaissé deux buts après moins de 12 minutes de jeu. Latte Lath (5e), au terme d'un slalom, et Schubert, à la faveur d'une grossière erreur de Margreitter (12e), ont obtenu un avantage qui semblait définitif. D'autant que les coéquipiers de Stillhart auraient pu mener 4-0 qu'il n'y aurait rien eu à redire.
Le réveil de GC
Une fois le pressing saint-gallois moins puissant, les Zurichois ont pu relever la tête. Momoh a réduit le score à la 20e. Puis Tsiy Ndenge a inscrit un superbe but d'un tir en chandelle dans les arrêts de jeu de la première mi-temps. L'Allemand était encore là pour inscrire le goal de la victoire à la 69e.
La partie s'achevait dans la confusion. Le portier Zigi était expulsé à la 90e après avoir botté les fesses de Pusic!
(ATS)
Des Grenat peu inspirés
Servette n’a toujours pas perdu après quatre journées et tourne à une moyenne de deux points par match. Les Genevois ont fêté leur deuxième victoire à domicile, encore une fois sur la plus petite des marges.
Un bilan comptable qui ne cache pas les carences servettiennes et un mercato trop timide. Comme à Tourbillon, Servette n’a été que trop rarement dangereux. Le SFC peine toujours à construire le jeu, même face au néo-promu zurichois. Les Grenat ont longtemps buté sur le Genevois Timothy Fayulu, qui a réussi ses débuts avec Winterthour.
Alerte à l’infermerie
Un manque d’aplomb qui inquiète. D’autant plus qu’Alain Geiger sera privé de Chris Bédia pour longtemps. Une absence qui pourrait durer jusqu'à quatre mois selon le coach. L'attaquant s’est fracturé un orteil. Titularisé en pointe, Ronny Rodelin a traversé le match contre Winterthour comme un fantôme.
En défense aussi, l’effectif genevois paraît bien court. Les blessures de Gaël Clichy et Valton Behrami ont obligé Yoan Severin à dépanner sur la gauche. Si l’ancien Gunner devrait bientôt être de retour, son jeune remplaçant risque de manquer à l’appel jusqu’en septembre.
Ce Servette-là n’a de leader que le nom.