Rachat de Chelsea
Le patron d'Ineos rassure Nice, mais oublie le LS

Jim Ratcliffe a formulé vendredi une offre pour le rachat de Chelsea, alors que l'entrepreneur britannique est déjà propriétaire du club niçois et du Lausanne-Sport. Ce samedi, il s'est adressés aux fans français, sans un seul mot pour les Vaudois.
Publié: 30.04.2022 à 10:56 heures
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Pour Jim Ratcliffe, le Lausanne-Sport n'est visiblement pas la priorité.
Photo: Getty Images

Le patron du géant de la chimie Ineos, Jim Ratcliffe, qui a fait une offre de rachat du club anglais de Chelsea, a assuré qu’il resterait impliqué quoiqu’il arrive à Nice. «Nous ne savons pas pour le moment si nous allons réussir dans notre démarche, mais nous souhaitons rassurer toutes les personnes impliquées dans l’OGC Nice. Ceci ne diminue en rien notre engagement envers le Gym», explique-t-il dans un communiqué publié sur le site du club de Ligue 1.

«Nous continuerons de prendre soin du club»

Aucune mention n’est faite du Lausanne-Sport, dont il est également propriétaire: «Je vis à proximité de Nice et je reste totalement immergé et engagé dans le succès du club. Et je suis ravi que, sous la conduite de Christophe (ndlr: Galtier, son entraîneur), nous ayons atteint la finale de la Coupe. J’y serai avec l’ambition que nous soulevions ce trophée. Nous avons fait venir Christophe à l’OGC Nice pour gagner et cet objectif n’a pas changé. Je veux nous voir jouer en coupe d’Europe la saison prochaine, et je peux vous assurer que nous continuerons de prendre soin du club et de son avenir.»

Ineos, groupe dirigé par l’homme d’affaires britannique, a annoncé avoir formulé une offre de 4,25 milliards de livres (5,2 milliards de francs) pour le rachat de Chelsea. Cette tentative est arrivée trop tardivement puisque le club londonien devrait être racheté par un consortium américano-suisse mené par les milliardaires Hansjörg Wyss et Todd Boehly. Le prestigieux club londonien a été mis en vente le 2 mars par son propriétaire russe Roman Abramovitch, visé par des sanctions après l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe.

(Blick/AFP)

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