Paul Gascoigne n’essaie plus de sauver son image. Il assume qui il est dans le livre «Eight» à paraître ces prochains jours. «Je ne peux pas changer. Je ne sais pas comment changer. Je mourrai en tant que Gazza.» L’ancienne idole du football anglais, 58 ans, s’est confiée au «Mirror». Sans mise en scène. Sans tentative de réhabilitation.
«Gazza» ne se raconte pas comme une victime. Il tranche d’emblée: «Je buvais parce que je voulais boire. Je regrettais les conséquences après.» Pas d’agent manipulateur, pas d’ami toxique: il assume. Mais il concède le dégât collatéral. «J’ai probablement fait souffrir ma mère et mon père.» Puis la phrase qui glace: «La personne que tu détruis le plus, c’est toi-même.»
Le pire moment, il ne le théâtralise pas. Il le dit franchement: «Je suis mort sur la table.» C'était en Arizona. Un sevrage trop brutal suivi d'un coma artificiel de dix-huit jours. «Dans un autre centre, je ne serais pas revenu, admet-il. Je suis revenu d'entre les morts.»
«I am not fuckin' dead»
À son retour au Royaume-Uni, certains pensaient littéralement voir un spectre. «Une personne a failli s’évanouir en me croisant», concède-t-il aujourd'hui. «Je me souviendrai toujours de ce moment lors de mon retour à Newcastle face à cette femme qui s'est arrêtée devant moi et a failli verser. 'J'ai cru que tu étais mort'. Je lui ai répondu que je ne l'étais pas malgré les nombreuses rumeurs à ce sujet (ndlr I am not fuckin' dead, en anglais dans le texte). Elle a cru voir un fantôme.»
«Gazza» explique qu’il retourne encore régulièrement dans ces établissements spécialisés. Pas parce qu’il rechute systématiquement, mais par discipline. «Pour me rappeler à quel point c’était grave», justifie-t-il. Car aujourd'hui, il ne prétend pas être tiré d’affaire. Il marche toujours sur un fil.
Son livre, il le présente comme la première fois où il accepte de «montrer le vrai 'Gazza'». Ce n’est pas un plaidoyer, encore moins un appel à la compassion. Plutôt une volonté de couper court à toute réécriture future. «Je n’ai plus rien à cacher. Tout le pays sait déjà ce que j’ai fait», est-il obligé d'admettre. La dernière phrase ressemble à un verdict prononcé par l’accusé lui-même. «Je mourrai en tant que Gazza.» Sans résignation théâtrale, mais simplement parce que, selon lui, il n’existe plus de séparation possible entre l’homme et le personnage.
Équipe | J. | DB. | PT. | ||
|---|---|---|---|---|---|
1 | Arsenal FC | 10 | 15 | 25 | |
2 | Manchester City FC | 10 | 12 | 19 | |
3 | Liverpool FC | 10 | 4 | 18 | |
4 | AFC Bournemouth | 10 | 3 | 18 | |
5 | Tottenham Hotspur FC | 10 | 9 | 17 | |
6 | Chelsea FC | 10 | 7 | 17 | |
7 | Sunderland AFC | 9 | 4 | 17 | |
8 | Manchester United FC | 10 | 1 | 17 | |
9 | Crystal Palace FC | 10 | 5 | 16 | |
10 | Brighton & Hove Albion FC | 10 | 2 | 15 | |
11 | Aston Villa | 10 | -1 | 15 | |
12 | Brentford FC | 10 | -2 | 13 | |
13 | Newcastle United FC | 10 | -1 | 12 | |
14 | Fulham FC | 10 | -2 | 11 | |
15 | Everton FC | 9 | -3 | 11 | |
16 | Leeds United | 10 | -8 | 11 | |
17 | Burnley FC | 10 | -7 | 10 | |
18 | West Ham United FC | 10 | -11 | 7 | |
19 | Nottingham Forest | 10 | -12 | 6 | |
20 | Wolverhampton Wanderers FC | 10 | -15 | 2 |