«Précis comme un scalpel»
Les compliments pleuvent sur Yann Sommer

C'est fait! Yann Sommer et l'Inter Milan ont remporté le Scudetto. Les médias italiens comptent le gardien de la Nati parmi les «principaux architectes du succès» et louent son calme et sa sérénité.
Publié: 23.04.2024 à 16:36 heures
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L'Inter Milan s'est assuré le Scudetto avant l'heure lundi soir lors du Derby della Madonnina.
Photo: keystone-sda.ch

Yann Sommer a fêté 17 blanchissages cette saison. Lors de la victoire 2-1 contre le Milan AC, le gardien de la Nati n'a certes pas réussi le 18e, mais cela lui est bien égal: il peut fêter avec l'Inter Milan le 20e Scudetto de l'histoire du club. Une célébration attendue depuis plusieurs semaines. Avant le titre, le «Corriere dello Sport» décrivait comme un «rouleau compresseur» la manière dont l'Inter a déferlé sur la ligue.

Peu après la victoire, divers autres médias italiens ont donné leur avis sur la performance des différents acteurs de l'Inter. «Sky» compte Sommer parmi les «principaux architectes du succès». «Le gardien suisse a rapidement convaincu avec des performances solides et des parades grandioses», a loué l'édition italienne de la chaîne sportive.

La «Gazzetta dello Sport» a attribué à Sommer la note de 8 pour la saison, soit la sixième meilleure note de l'équipe. Le plus grand journal sportif italien lui a certes reproché deux erreurs contre Sassuolo et l'Udinese, mais a aussi trouvé des mots élogieux: «Une constance extraordinaire et une excellente présence dans le jeu au pied».

«Mélange de fiabilité et d'efficacité»

Le deuxième plus grand journal sportif italien, le «Corriere dello Sport» est un peu moins critique: «Certains craignaient que le départ d'Onana n'apporte que des inconvénients. Un pronostic erroné: le Suisse a été l'un des joueurs décisifs dans la course au titre de champion. Moins spectaculaire que son prédécesseur, mais d'autant plus sûr». Le «Corriere dello Sport» lui a attribué la quatrième meilleure note de l'équipe, soit 9, après l'entraîneur Inzaghi, le buteur Martinez et le milieu de terrain Calhanoglu.

Le portail en ligne Tuttomercato doute que Sommer obtienne le record de blanchissages (il lui faudrait encore cinq matches sans encaisser de but), mais ne tarit pas d'éloges à son sujet. «Le gardien suisse fait partie, à juste titre, des aspects les plus positifs de la saison des Nerazzurri. Avec son mélange de fiabilité et d'efficacité, l'ancien gardien du Bayern a donné à l'équipe un sentiment de sécurité presque constant».

«Précis et subtil comme l'incision d'un scalpel sur la peau»

Pendant ce temps, le quotidien «Il Foglio» a thématisé la méfiance à laquelle Sommer a été confronté après son engagement l'été dernier. «259 jours plus tard, la méfiance envers Yann Sommer a disparu. 259 jours plus tard, Yann Sommer n'est peut-être pas quelqu'un qui réchauffe le cœur - mais les Suisses réchauffent rarement les cœurs à Milan, à moins qu'ils ne tapent la balle avec une raquette (allusion au premier titre ATP de Roger Federer, un ancien tennisman suisse, en 2001, ndlr)».

Et pourtant, le journal ne tarit pas d'éloges. «Il a été l'un des principaux protagonistes du titre de champion - et pas seulement grâce à ses parades. Il a réussi là où ses prédécesseurs sous Inzaghi n'ont jamais réussi. Donner confiance et tranquillité à ses coéquipiers». Sommer n'est pas le gardien le plus fort qui ait jamais gardé les buts de l'Inter, mais il a été celui qui a su donner le plus de sérénité à ses coéquipiers.

«Et la confiance signifie que Yann Sommer n'a pas besoin de crier, de s'énerver ou de se mettre en avant. Sa conduite de la défense est silencieuse et douce, chuchotée - et pourtant implacable. Précis et subtil comme l'incision d'un scalpel sur la peau».

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