A Dunedin, il lui suffirait de partager l'enjeu face à la Nouvelle-Zélande pour se qualifier. Une victoire assurerait à l'équipe suisse la première place de ce groupe A et un éventuel huitième de finale le 5 août à Auckland contre le deuxième du groupe C, qui est aujourd'hui le Japon. Si elle devait terminer à la deuxième place du groupe A, la Suisse rencontrerait alors, toujours le 5 août mais à Wellington, le premier du groupe C, soit l'Espagne.
Une défaite pourrait suffire
Une défaite dimanche contre les Kiwis de Nouvelle-Zélande ne serait pas obligatoirement synonyme d'élimination. En effet, les Suissesses seraient tout de même qualifiées si dans le même temps la Norvège et les Philippines partageaient l'enjeu, à condition toutefois de ne pas perdre pas plus de deux buts d'écart. Toujours en cas de défaite face à la Nouvelle-Zélande, la Suisse serait également qualifiée si la Norvège battait les Philippines, mais devait accuser une moins bonne différence de buts.
A Inka Grings et à ses joueuses de faire le job pour ne pas devoir se livrer à ces petits calculs d'apothicaires. Il reste à espérer que la pression de l'enjeu n'inhibera pas les Suissesses.
Il y a bien sûr la gloire avec cette qualification pour les huitièmes de finale si proche. Mais il y a l'argent aussi. Déjà assurées d'une prime de 30'000 dollars pour leur participation, les joueuses en toucheront une autre de 30'000 dollars également en cas de qualification. La FIFA sait récompenser à sa juste mesure ses héroïnes aux Antipodes.
(ATS)