L'ailier de 23 ans est accusé par une ex-compagne de menaces et de violences psychologiques et physiques, ce qu'il dément. Manchester United avait annoncé sa mise en retrait de l'effectif le 10 septembre et ce «jusqu'à nouvel ordre».
«Depuis les premières allégations en juin, Antony a coopéré aux enquêtes de police tant au Brésil qu'au Royaume-Uni, et il continue de le faire», a déclaré le club anglais dans un communiqué.
À disposition de l'équipe
«En tant qu'employeur d'Antony, Manchester United a décidé qu'il reprendrait l'entraînement à Carrington (le centre d'entraînement du club mancunien, ndlr) et qu'il serait disponible pour l'équipe, pendant que l'enquête de police se poursuit», a-t-il été précisé.
Le joueur était resté au Brésil, où il se trouvait au moment de sa mise à l'écart, avant de revenir en Angleterre en début de semaine. Il a notamment été entendu par la police du comté de Manchester jeudi, sans charge retenue contre lui, selon la presse britannique.
Critiques d'une association spécialisée
Interrogé sur ce retour, l'entraîneur Erik Ten Hag a affirmé qu'il n'aurait aucune incidence sur le reste du groupe. «Non, je ne pense pas que cela soit une distraction. On se concentre sur les matches et ce sera pareil pour lui», a-t-il affirmé en conférence de presse. L'attaquant pourrait en théorie être incorporé au groupe qui reçoit Crystal Palace samedi à Old Trafford en championnat.
L'organisation Women's Aid, spécialisée dans la lutte contre les violences domestiques, a critiqué cette décision et demandé un meilleur accompagnement pour les clubs ayant à traiter ce type de cas. «Une approche informée et cohérente est vitale pour créer une société où les abus domestiques ne sont pas tolérés. Nous écrirons aux organisations nationales pour soulever cette question», a déclaré un porte-parole de Women's Aid.