Neymar dans de sales draps
Neymar mis dans de sales draps par son ancienne femme de ménage

Une ancienne employée de Neymar lui réclame plus de 350'000 euros d'heures supplémentaires. Elle s'est confiée à la chaîne de TV brésilienne «Record» sur ses conditions de travail particulièrement désagréables.
Publié: 21.11.2023 à 09:22 heures
Neymar a-t-il manqué d'égard à son ancienne employée?
Photo: AFP
Blick Sport

Il y a une semaine, «Le Parisien» a révélé qu'une femme de ménage avait assigné Neymar aux prud'hommes pour travail dissimulé par une employée de maison sans-papiers. Selon le quotidien français, l'ancienne employée menace de porter l'affaire au pénal contre la star brésilienne, qui a joué de 2017 à 2023 dans la capitale.

Elle lui réclame 368'000 euros d'heures supplémentaires impayées. Cette Brésilienne de 35 ans, sans papiers, avance en outre avoir été employée 7 jours sur 7 durant 22 mois sans être déclarée. « Neymar a exploité la précarité de notre cliente pour lui imposer des conditions de travail indignes, en violation des règles élémentaires du droit du travail », ont par ailleurs communiqué les conseils de la plaignante dans un courrier transmis à l’AFP. 

Ce lundi, la femme s'est épanchée sur la chaîne de TV «Record», au Brésil dans une interview durant laquelle elle a anonymement témoigné sur les conditions de travail qui étaient les siennes pour le footballeur vedette. 

«Ils m'ont embauché comme assistante barman et aide en cuisine, a-t-elle révélé. Au début, c'était seulement le dimanche, mais je pense qu'ils ont pris confiance en moi et ils m'ont demandé de rester plus longtemps à la maison. Je travaillais toute la nuit et ne rentrait que le matin sans prime pour ces heures nocturnes.»

La femme affirme qu'elle ne gagnait que 15 euros net de l'heure tout en travaillant 55 heures hebdomadaires. Les samedis et dimanches, elle était censée gagner le double, mais détaille n'avoir jamais été rémunérée à ce tarif: «J'ai accepté de travailler plus, car il le fallait. Mère célibataire avec quatre enfants, ce n'est pas simple. Le week-end, je travaillais la nuit. Et comme je devais rentrer le lendemain matin, j'y dormais. Ces primes de nuit ne m'ont jamais été versées».

Enceinte de son quatrième enfant, elle a été licenciée en octobre 2022. «La secrétaire m'a appelé et m'a dit: 'voici ton paiement, ne viens plus et gère ta vie personnelle (ndlr sa grossesse)'. Ils m'ont dit d'aller chercher l'argent auprès du garde à l'entrée principale. Je n'avais aucun soutien. J'ai même eu une coupure de courant pendant une semaine...»

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