Quand arrive la saison des derbys à Istanbul, il fait toujours chaud! Cela a également le cas en ce 24 décembre entre Fenerbahçe et Galatasaray, même lorsque le match finit à 0-0 et que le spectacle n'est pas au rendez-vous sur le terrain. Malgré toute la pléiade de stars offensives alignées de part et d'autres (Edin Dzeko, Dusan Tadic, Hakim Zyiech...), les occasions ont été rares. La tension, par contre, était bien présentes.
Quelques heures après la rencontre, Mauro Icardi pose ainsi avec sa femme Wanda Nara pour une photo de Noël et montre son œil au beurre noir. «Nous vous souhaitons santé, paix et beaucoup d'amour depuis Istanbul», écrivent-ils en dessous. L'ambiance est pourtant plus que tendue à Istanbul après le match nul dans le match au sommet, qui permet aux deux rivaux de rester en tête du classement à égalité de points, loin devant tous les autres.
Galatasaray demande un penalty - le Fener se moque de lui
A la 78e minute, Mauro Icardi est poussé par son adversaire et s'écrase violemment sur le poteau. Pour Gala, c'est un penalty évident - et une raison suffisante lancer des accusations de manipulation. «La VAR et 26 caméras ne le voient pas. En leur nom, nous avons honte de cet incident», a déclaré le club Cim-Bom-Bom dans un communiqué officiel.
Du côté de Fenerbahçe, cette déclaration ne suscite que des sourires. «Ils essaient de faire du joueur une victime parce qu'il a percuté un poteau», réagit de son côté l'actuel leader du championnat dans un communiqué. «Nous laissons à l'opinion publique le soin de juger de la situation».
Il n'est toutefois pas certain qu'Icardi ait réellement obtenu cet oeil violet précisément lors de cette scène. En première mi-temps, l'Argentin avait en effet déjà reçu un coup au visage lors d'un duel avec Alexander Djiku, le défenseur ghanéen de Fenerbahce - également dans la surface de réparation adverse. Et également une scène que le VAR n'a pas vue ou pas voulu voir.