Match nul contre Lucerne
Frustration dans les rangs du Lausanne-Sport

Le staff et les joueurs lausannois savent qu'ils ont manqué une belle opportunité de quitter la place de lanterne rouge face à Lucerne. Malgré son but, Stjepan Kukuruzovic était frustré, tout comme son entraîneur Ilija Borenovic.
Publié: 31.10.2021 à 20:52 heures
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Matthias DavetJournaliste Blick

Que ce soit celle des joueurs Thomas Castella, Simone Grippo, Stjepan Kukuruzovic ou de l’entraîneur Ilija Borenovic, un seul mot sortait sur les lèvres lausannoises après le match nul face à Lucerne: frustration.

Lausanne aurait pu dominer son sujet de la tête et des épaules mais il n’a pas su être assez tranchant. Et pourtant, tout avait bien débuté pour les Vaudois.

Le capitaine Kukuruzovic a ouvert le score d’une splendide frappe, déviée par un Lucernois. «J’ai été un peu chanceux», sourit le Bernois après la rencontre.

En première période, Lausanne semblait maîtriser son sujet et les visiteurs ne parvenaient pas à se montrer dangereux. Mais la troupe d’Ilija Borenovic n’inscrivait pas ce deuxième but qui aurait pu lui permettre de respirer et d’aborder la seconde période avec sérénité. La chance avait quitté les Lausannois puisque la tentative de Brahima Ouattara s’écrasait sur les montants. «On a bien contrôlé la rencontre mais c’est dommage, car on touche la barre», soupire Ilija Borenovic.

«Je suis plutôt satisfait de ce match»

«Les deux équipes ont joué une mi-temps un peu mieux que l’autre», analyse Fabio Celestini à la fin du match. On ne sait pas ce que l’entraîneur lucernois a dit à ses joueurs à la pause mais ceux-ci sont revenus du vestiaire le couteau entre les dents. À l’inverse, Lausanne s’est recroquevillé sur lui-même. «Ce n’était pas volontaire, souligne Ilija Borenovic. C’est difficile de maintenir une pression durant tout le match et avec la sortie de Trazié Thomas, qui nous aidait à stopper les attaques lucernoises, c’est devenu plus compliqué. La fatigue a également fait que la défense a reculé.»

La chance n’était en plus pas revenu du côté lausannois. Alors qu’il était libre de tout marquage, Kukuruzovic a ajusté la cuisse du défenseur Silvan Sidler. «Si j’inscris ce deuxième but, le match est fini», peste le capitaine lausannois.

Après l’égalisation lucernoise, les Vaudois se sont à nouveau projetés vers l’avant, mais trop tardivement. De plus, les imprécisions se sont enchaînées et le LS manquait de tranchant dans la dernière zone. Cela traduit-il le manque de confiance des Vaudois? «Quand tout ne fonctionne pas à 100%, on ne fait pas forcément les bons choix, explique Stjepan Kukuruzovic. On a des occasions avec nos joueurs rapides mais on doit mieux faire»

«Si on oublie le résultat, je suis plutôt satisfait de cette rencontre. Surtout si on compare au LS d’il y a un mois», précise toutefois Ilija Borenovic.

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