Fernando Santos (70 ans) n’est plus le sélectionneur de l’Azerbaïdjan et repart avec une salve de critiques dans ses valises. Congédié à l’issue du dernier rassemblement, marqué par une lourde défaite (5-0) contre l’Islande, il a depuis été ouvertement attaqué. «C’est l’entraîneur étranger le plus raté de l’histoire de l’Azerbaïdjan», peut-on entendre. Il n’a remporté aucun match lors des onze rencontres qu’il a dirigées.
Des comportements inappropriés?
Après la défaite contre l’Islande, certains journalistes l’auraient publiquement appelé à démissionner. En réponse, Santos aurait invoqué le contrat qui le liait à la Fédération. «Faire passer l’argent avant tout a choqué tout le pays et détruit la confiance qui subsistait», rapporte-t-on encore. Son attitude n’aurait pas toujours été celle attendue d’un sélectionneur national.
C’est surtout depuis une autre expérience, à la tête de l’équipe nationale polonaise, que certaines langues se sont déliées. Le média polonais Onet met en lumière des problèmes de confiance, allant jusqu’à avancer que même le personnel d’entretien de la Fédération craignait littéralement de croiser Fernando Santos dans les couloirs du centre d’entraînement.
L’entraîneur portugais saura-t-il rebondir après ces échecs successifs ?