«Joseph Staline et Pol Pot»
Joey Barton condamné à six mois de prison avec sursis

Joey Barton a été condamné lundi à six mois de prison avec sursis. L'ex-joueur de Manchester City et de Marseille est sanctionné pour avoir publié des messages «gravement offensants» sur les réseaux sociaux.
Joey Barton a été condamné à six mois de prison avec sursis
Photo: Michel spingler
sda-logo.jpeg
ATS Agence télégraphique suisse

La sentence rendue publique lundi par un tribunal de Liverpool se transformerait en condamnation ferme si l'ancien milieu de terrain anglais de 43 ans venait à récidiver dans les dix-huit mois à venir.

Le 7 novembre, un jury avait jugé que Barton avait «franchi la limite entre liberté d'expression et délit» dans six publications sur X visant le présentateur britannique Jeremy Vine et deux commentatrices, Lucy Ward et Eni Aluko.

Dans l'une des publications pour lesquelles il a été condamné, à l'occasion d'un match télévisé de Coupe d'Angleterre en janvier 2024 entre Crystal Palace et Everton, il avait qualifié les deux commentatrices de «Fred et Rose West du commentaire footballistique», en allusion à deux des tueurs en série les plus connus de Grande-Bretagne.

Des messages jugés offensants

Joey Barton a également publié un message assimilant Eni Aluko, ancienne internationale anglaise, à «la catégorie des Joseph Staline et Pol Pot», l'accusant d'avoir «assassiné les oreilles de centaines de milliers, voire de millions de fans de football». Le tribunal ne l'a pas condamné pour la comparaison, mais pour l'illustration qui accompagnait son message.

L'ex-footballeur aux 2,5 millions d'abonnés sur X a également été condamné pour une publication dans laquelle il écrivait qu'Eni Aluko, née au Nigeria, n'avait été recrutée qu'au nom de la diversité ethnique.

Dans un autre de ses messages, l'ancien Marseillais a établi une analogie entre le présentateur Jeremy Vine et le prédateur sexuel américain Jeffrey Epstein.

Joey Barton, relaxé en revanche de six autres chefs d'accusation, avait été libéré sous caution en attendant la sentence rendue lundi.

Articles les plus lus