Lucas Bergvall échoue devant le but vide
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Une chance pour la Suisse!Lucas Bergvall échoue devant le but vide

«Je pensais que c'était goal»
Gregor Kobel est devenu imbattable dans le but de la Nati!

Quel match de la Nati à Stockholm! Son gardien Gregor Kobel, auteur de son quatrième blanchissage consécutif, souligne l'excellence de l'esprit d'équipe et dévoile comment il a vécu l'occasion monumentale manquée par Lucas Bergvall.
Publié: 14:05 heures
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Dernière mise à jour: 15:15 heures
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9 buts marqués, aucun encaissée! Gregor Kobel et la Nati sont en feu dans ces qualifications pour la Coupe du monde.
Photo: TOTO MARTI
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Tobias Wedermann et Toto Marti

Trois matches, trois victoires et un goal-average de 9-0. Le gardien de la Nati, Gregor Kobel, n’a toujours pas encaissé le moindre but dans ces qualifications pour la Coupe du monde. «C’est une très, très bonne statistique», sourit le portier de Dortmund, qui ne s’attribue pas tout le mérite: il félicite toute l’équipe. En comptant le match amical contre les États-Unis, c’est même un quatrième «clean sheet» consécutif pour la star du BVB. «C’est un sentiment très agréable, et j’espère que cela va durer encore un peu.»

Sa série aurait pourtant pu s’arrêter là. En première mi-temps contre la Suède, après une belle passe d’Alexander Isak, le jeune Lucas Bergvall (19 ans) se retrouve seul face au but, prêt à pousser le ballon au fond. Mais il rate l’immanquable. Une scène folle. «Je pensais qu’Isak allait venir seul vers moi, alors je m’étais concentré sur lui», raconte Gregor Kobel à propos de cette action brûlante. «Quand il a envoyé le ballon en diagonale vers Bergvall, j’étais sûr que c’était but. Je me suis quand même lancé, en espérant qu’il la frappe mal et me tire dessus. Il l’a tellement mal touchée qu’il ne s’est rien passé. On a eu un peu de chance.»

«Nous devons maintenant aller jusqu’au bout»

De la chance, certes, mais aussi du travail. Et des performances solides, match après match. Depuis qu’il a été désigné numéro 1 il y a un an, le successeur de Yann Sommer a connu un automne difficile, marqué par des défaites et des buts encaissés en Ligue des Nations. Tout cela appartient au passé.

«Depuis le voyage aux États-Unis, nous formons un groupe soudé, avec une super dynamique, une énergie positive et une énorme volonté de nous qualifier pour la Coupe du monde» affirme-t-il.

Selon lui, l’esprit d’équipe s’est pleinement ressenti vendredi soir à Stockholm. «Les Suédois ont de grands noms et une énorme valeur marchande en attaque, mais au final, ce sont onze joueurs contre onze» souligne le Zurichois. Le message est clair: «Nous devons maintenant aller jusqu’au bout, terminer le travail dès le prochain match. Nous voulons aller en Amérique.»

De préférence avec un nouveau blanchissage, lui qui a longtemps attendu avant de pouvoir en fêter un et, depuis, ne s'arrête plus!

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