De mauvais souvenirs du passé
«À l’hôtel, il faut que les joueuses puissent se sentir chez elles»

À Thoune, les Suissesses bénéficient d’un camp de base où elles pourront préparer leurs matches dans les meilleures conditions. Mais cela n’a pas toujours été le cas.
Publié: 10:50 heures
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Dernière mise à jour: 13:47 heures
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Le Seepark de Thoune, le paradis des Suissesses pendant l'Euro.
Photo: Thomas Meier
Florian Paccaud

«C’est important d’avoir un hôtel qui nous offre tout ce dont on a besoin. Nous sentir bien, cela nous permet de mieux performer.» En choisissant l'hôtel Seepark à Thoune, les Suissesses ont mis toutes leurs chances de leur côté afin d’atteindre les quarts de finale de l’Euro. «On a été très bien accueillies, ajoute Nadine Böhi. La situation, au bord du lac, est idéale.» Un endroit calme, pour éviter l’euphorie qu’il pourrait y avoir dans les grandes villes.

«Le camp de base de l’hôtel, c’est l’endroit où l’on passe le plus de temps, explique la Team Manager Caroline Abbé. Il faut vraiment que les joueuses puissent se sentir chez elles.» 91 chambres, plusieurs salles de conférence, un espace bien-être, une salle de fitness, une piste de bowling, le tout entièrement à disposition de la délégation helvétique. «Il faut mettre les athlètes dans de bonnes conditions, pour qu’elles brillent sur le terrain», explique l’ancienne internationale aux 127 sélections, bien placée pour savoir que la Nati n’a pas toujours été logée à aussi bonne enseigne.

Une épidémie de gastro

La Genevoise se rappelle notamment de la Coupe du monde 2015, au Canada. La sélection nationale, basée avec satisfaction à Vancouver, avait dû aller disputer son dernier match de poules à Edmonton. «L’hôtel, comme la ville, était vraiment sombre, se remémore Lia Wälti. Il y avait une mauvaise ambiance, une atmosphère négative.» Résultat, une défaite 2-1 contre le Cameroun, malgré l’ouverture du score d’Ana-Maria Crnogorcevic, et la deuxième place qui s’échappe. «Cet endroit, ce n’était vraiment pas ça. Est-ce que cela a fait une différence? Peut-être, oui», estime Caroline Abbé.

Cela dit, ces mauvaises expériences sont rares. Le budget a augmenté, les infrastructures se sont améliorées. Désormais, les Suissesses résident dans des endroits de qualité et n’ont plus besoin de partager des chambres. «À part en Angleterre, avec l’équipe A, je n’ai pas de mauvais souvenirs, raconte Sandrine Mauron. Mais en junior, c’était différent.» La Nord-Vaudoise se rappelle qu’une fois, en Moldavie, c’était le médecin de l’équipe qui avait dû aller faire la sauce tomate pour les pâtes, tellement la nourriture laissait à désirer.

Une nourriture saine, la base d'une compétition réussie.
Photo: Thomas Meier

À Thoune, la Nati ne devrait pas connaître de soucis d’ordre culinaire. Cette fois, elle a pu prendre son chef cuisinier, qui, avec des aides, va concocter trois buffets par jour, pour une cinquantaine de personnes. De quoi éviter que la mauvaise expérience survenue lors du dernier Euro en Angleterre se reproduise. En raison de négligences concernant la conservation des aliments, une épidémie de gastro avait éclaté au sein de l’équipe de Suisse. Huit joueuses et onze membres du staff étaient tombés malades deux jours avant d’affronter la Suède.

À n’en pas douter, cette année devant leur public, les Suissesses auront mangé du lion. Espérons qu’elles nous servent du caviar sur le terrain.

Groupe A
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Groupe B
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Groupe C
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