City sera désireux de redorer une saison «épouvantable» et dénuée de titre. Dans un passé récent, personne n'aurait misé un centime sur Palace. Mais Manchester City a connu trop de déboires ces derniers mois pour s'avancer en ultra-favori avant la 14e finale de «Cup» de son histoire, la troisième d'affilée (victoire en 2023, défaite en 2024).
«C'est une bonne habitude d'atteindre Wembley et c'est toujours important de gagner des trophées. Nous avons la finale de la Coupe d'Angleterre en ligne de mire et au cours d'une saison épouvantable, nous avons quand même réussi à le faire», a résumé Erling Haaland auprès de la BBC.
Dans le nord de Londres, l'attaquant norvégien espère apporter un peu de joie à ses supporters au bout d'une saison éprouvante, marquée par la grave blessure de Rodri, la chute du trône en championnat et une élimination précoce en Ligue des champions, deux ans après l'avoir gagnée.
Dernier objectif pour les Sky Blues
Manuel Akanji, transféré aux Citizens en septembre 2022 en provenance de Dortmund, compte bien contribuer à ce que son équipe se refasse une santé samedi. Après plus de deux mois d'absence suite à une blessure, il a fait son retour sur les terrains il y a un mois, contre Everton (2-0). Mais il a dû attendre samedi dernier contre Southampton (0-0) pour être à nouveau titularisé au coeur de la charnière centrale.
La Coupe d'Angleterre représente le dernier espoir de trophée pour Pep Guardiola, qui en a soulevé au moins un par saison avec Manchester City, à l'exception de la première (2016-2017). La rencontre aura aussi une résonance particulière pour le capitaine Kevin De Bruyne, sur le départ après une décennie riche en émotions et en titres (quatorze majeurs).
Sur le papier, et malgré une année décevante, les Sky Blues apparaissent bien mieux armés que leurs adversaires à tous les endroits du terrain, d'Ederson à Phil Foden en passant par Ruben Dias, Jérémy Doku ou encore Omar Marmoush. Mais Crystal Palace possède aussi des individualités talentueuses, à commencer par les internationaux anglais Marc Guéhi et Eberechi Eze, les Français Maxence Lacroix et Jean-Philippe Mateta, ou encore l'ailier sénégalais Ismaïla Sarr.