«Je suis incroyablement fier du travail accompli avec la direction et nos employés.» C’est par ces mots que Daniel Levy (63 ans) a annoncé son départ de la présidence de Tottenham, récent vainqueur de l’Europa League.
Pendant près de 25 ans, l’entrepreneur anglais a dirigé le club du nord de Londres. «Nous avons fait de ce club une puissance mondiale qui évolue au plus haut niveau», résume-t-il en revenant sur son mandat, qui a vu Tottenham passer d’une équipe moyenne de Premier League à un acteur majeur du championnat anglais.
Longtemps, le bilan de Levy a surtout été salué sur le plan économique. Sous son impulsion, le club a grandi, s’est doté d’un centre d’entraînement dernier cri et d’un stade ultramoderne. Mais sa prudence sur le marché des transferts lui a valu de vives critiques des supporters, impatients de titres. Avant le sacre en Europa League l’été dernier, le dernier trophée des Spurs remontait à 2008, avec la Coupe de la Ligue. «Ce parcours n’a pas toujours été simple», admet Levy. «Mais nous avons fait de grands progrès. Je continuerai à soutenir ce club avec passion.»
Tottenham n’a pas encore désigné de successeur. En attendant, Peter Charrington, arrivé en mars, présidera le conseil d’administration en tant que directeur non exécutif. Le nouveau CEO sera Vinai Venkatesham, passé auparavant par Arsenal, le grand rival du nord de Londres.