Chris Bedia s'impose déjà
«Genève, c'est la ville la plus chère du monde»

L'attaquant ivoirien a débloqué la situation contre YB mardi (1-0). En nette progression depuis son arrivée, il a reçu les compliments de son entraîneur Alain Geiger.
Publié: 02.03.2022 à 08:14 heures
|
Dernière mise à jour: 02.03.2022 à 10:21 heures
Même s'il est resté muet, Chris Bedia a été déterminant contre YB.
Photo: Pascal Muller/freshfocus
10 - Ugo Curty - Journaliste Blick.jpeg
Ugo CurtyJournaliste Blick

Chris Bedia a fait une bonne première impression aux supporters genevois dès ses débuts. Le week-end dernier, le nouvel attaquant du Servette FC a marqué huit minutes après son entrée en jeu contre Lucerne (1-1). Une libération qu’il attendait depuis près de sept mois.

Mardi soir, l’Ivoirien de 25 ans est resté muet mais il a été décisif lors du succès grenat contre YB. Il est à l’origine de l’action qui a amené le premier (et seul) but de la partie dès la troisième minute déjà.

Une finition à améliorer

«J’ai pressé tout le match et je suis allé au charbon, rappelait avec fierté le joueur après la rencontre. Il fallait mettre le pied pour les faire reculer. J’aime bien faire mal aux défenseurs. Dans les duels, il faut que ça saute.»

Même si Chris Bedia a perdu de sa superbe au retour des vestiaires, il a été l’un des grands artisans de la première mi-temps remarquable des Servettiens. Il aurait même pu doubler la mise dès la 18e minute mais son tir n’a pas attrapé le cadre. «Il faut que j’améliore ma finition, a reconnu le principal intéressé en repensant à cette action. Mon état de forme? C’est mieux de match en match mais je travaille encore. Rien ne remplace le rythme de la compétition.»

Les compliments d’Alain Geiger

Alors que le printemps pointe bientôt le bout de son nez, les premiers bourgeons des capacités de Chris Bedia sont prometteurs. Le joueur formé à Tours a passé une bonne partie de sa carrière en Belgique. Depuis un mois, il découvre aussi un troisième pays. «Je me sens bien à Genève même si c’est la ville la plus chère du monde, résume-t-il en rigolant. Je vis encore à l’hôtel donc je ne me balade pas beaucoup dans mon quartier. Mais je n’ai pas signé pour un an (ndlr: son contrat court jusqu’en 2024) et j’ai encore le temps de découvrir le centre-ville.»

Son entraîneur Alain Geiger partageait la même bonne humeur. Des sourires de circonstance après ce deuxième succès consécutif contre les champions de Suisse en titre. Le coach valaisan a spontanément souligné le travail abattu par sa recrue hivernale, notamment au pressing. «Chris est en progression à chaque sortie. Je l’avais prévenu: les défenseurs suisses sont méchants. J’aime quand il marque son territoire. Contre Lucerne, c’est le seul qui a fait tomber Denis Simani. Contre YB, il a mis aussi quelques «toupies» sur Lustenberger et Zesiger.»

Une arrière-garde bernois qui avait le tournis après 45 minutes de jeu. Vivement la suite pour Chris Bedia! Dimanche, Servette se déplace à Zurich pour y affronter GC.

Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la