Tout se jouera donc mercredi prochain à Manchester. Avec l'appui de leur public, Manuel Akanji et ses coéquipiers bénéficient bien sûr des faveurs du pronostic. Mais avec ce Real Madrid qui rend si souvent l'impossible possible en Ligue des Champions, Manchester City se gardera bien de tomber dans un optimisme béat. Le souvenir de la demi-finale de l'an dernier, qui avait souri aux Madrilènes, doit encore hanter les Mancuniens.
Le Real Madrid fut, ainsi, peut-être l'équipe qui aurait mérité de remporter cette première manche. Malgré les phases de possession souvent affolantes de City, les Madrilènes ont été les plus tranchants dans la surface adverse. Vinicus Junior et Rodrygo ont souvent été très inspirés, alors que Karim Benzema a évolué dans le registre du Ballon d'Or qu'il est. Le Real pouvait ainsi ouvrir le score par Vinicius à la 36e sur une action superbe déclenchée par Eduardo Camavinga. Le Français fut moins heureux à la 67e avec sa mauvaise relance qui a amené l'égalisation de Kevin De Bruyne. Thibaut Courtois fut impuissant face à la frappe superbe de son compatriote et meilleur «ennemi».
Titularisé sur le flanc gauche de la défense à trois de Pep Guardiola en raison de la blessure de Nathan Aké, Manuel Akanji a livré la marchandise, même s'il fut parfois désarçonné devant la verve de Rodrygo. Le Zurichois a été irréprochable à la relance pour contribuer à la domination de son équipe. Seulement, Manchester n'a pas pu exploiter cet ascendant dans le jeu en raison en partie de l'effacement d'Erlng Haaland. L'attaquant norvégien n'a tout simplement pas «existé» face duo formé par Antonio Rüdiger et David Alaba. Le «cyborg» nous doit une revanche.
(ATS)