Une année après Gregor Kobel, un autre gardien suisse disputera la finale de la Ligue des Champions. Le 31 mai à Munich, Yann Sommer aura rendez-vous avec la gloire.
Le Bâlois et l’Inter Milan ont éliminé le FC Barcelone, peut-être le grand favori de la compétition, dans une demi-finale complètement folle, sans doute la plus belle de l’histoire de la compétition. Six jours après le 3-3 renversant du match aller, les Nerazzurri se sont imposés 4-3 à San Siro après les prolongations pour s’offrir une deuxième finale en deux ans. En 2023, ils s’étaient inclinés à Istanbul devant le Manchester City de Manuel Akanji.
La qualification des Milanais tient presque du miracle même s’ils ont mené 2-0 à la pause. Défenseur central, Francesco Acerbi a, en effet, marqué comme un véritable centre-avant pour arracher les prolongations à la 93e, quelques secondes après un tir sur le poteau de Lamine Yamal qui aurait permis au FC Barcelone de mener 4-2. Ensuite, c’est Davide Frattesi, déjà buteur à Munich en quart de finale qui devait inscrire le but de la victoire à la 99e. Malgré le talent fou de Yamal, qui se demandera encore longtemps comment Yann Sommer a pu dévier sa frappe de la 114e, les Catalans n’ont pas été en mesure, cette fois, de revenir au score.
Yann Sommer qualifie l'Inter quasiment à lui tout seul
Auteur d’un arrêt venu de nulle part devant Eric Garcia à la 57e minute et de.... cinq autres sur des tirs de Yamal, Yann Sommer a tenu un rôle déterminant. Sans les réflexes stupéfiants et le calme olympien de son gardien, jamais l’Inter n’aurait été capable de déjouer les pronostics dans cette demi-finale. A 36 ans, le natif de Morges n’a jamais été aussi fort. Aujourd'hui, il n'a plus rien à envier à un Thibaut Courtois. Celui qui a été Champion d’Allemagne avec le Bayern et Champion d’Italie avec l’Inter mérite la consécration suprême le 31 mai à Munich face au PSG ou Arsenal.
Après avoir éliminé le FC Barcelone dans un scénario aussi renversant, Yann Sommer et ses coéquipiers peuvent vraiment croire que plus rien ne peut s’opposer à leur sacre. A défaut de réciter le plus beau football de cette Ligue des Champions, ils semblent tout simplement invulnérables. Le Bayern Munich et le FC Barcelone ont bien dû le reconnaître.