Avec 19 points en 8 matches, l'Algérie occupe la première place de son groupe de qualifications pour la Coupe du monde 2026. Les Fennecs sont même confortablement installés en tête, avec quatre points d'avance sur le Mozambique et l'Ouganda. Mais cela ne suffit pas pour que Vladimir Petkovic soit tranquille, bien au contraire.
La foudre s'abat sur Vladimir Petkovic
L'environnement de la sélection, c'est à dire les supporters et les médias, aimerait voir l'Algérie déjà qualifiée, comme c'est le cas de la Tunisie et du Maroc, deux autres pays du Maghreb qui ont déjà leur ticket en poche. Les Algériens, eux, ne sont encore assurés de rien malgré leur position favorable. Alors, ce lundi, après un nul 0-0 en Guinée, la foudre s'abat sur le Tessinois, lequel a droit à une «Une» très peu flatteuse de la part du «Soir».
Le journal algérien joue en effet sur l'amalgame entre le match nul et la perception de son entraîneur en titrant «C'est un nul!» au dessus de la photo du technicien suisse. «Faillite tactique, faiblesse technique», persifle le journal en accroche de première page. Le texte de l'article est également sévère.
«Vladimir Petkovic, qui a apporté des changements dans son Onze rentrant comparativement à la rencontre contre le Botswana, avec les sorties de Bentaleb, Aouar et Gouiri au profit de Zerrouki, Chaïbi et Benrahma, n’a pas trouvé de solutions pour déverrouiller la défense guinéenne. Longtemps critiqué pour ses choix, le coach national a pourtant une pléiade de jeunes joueurs sur le banc, mais il a préféré reconduire les mêmes joueurs, qui sont pourtant dépassés à l’image du capitaine Mahrez ou encore de Benrahma», écrit ainsi le journaliste.
Une communication remise en question
Le journal «Compétition» parle lui d'un match «brouillon» des Fennecs, soulignant lui aussi que la qualification n'était pas encore acquise. La victoire acquise en fin de semaine dernière face au Botswana (3-1) paraît déjà bien loin pour Vladimir Petkovic, dont la communication a été brocardée après le match nul en Guinée. «Nous aurions pu gagner ce match si nous avions mis la balle au fond. Malheureusement, ça n’a pas été possible», a-t-il ainsi déclaré, et cette phrase emplie de banalité a provoqué des réactions très négatives chez les suiveurs des Fennecs.