Jean-Marie Perret est sur tous les fronts. Déjà, au niveau de Graines de foot, il doit s'occuper de ses équipes juniors d'Épalinges, qui vont disputer les tournois qualificatifs ce samedi, ainsi que de sa formation du FC Espérance, qui évoluera samedi prochain lors de la manifestation pour les personnes en situation de handicap.
Car là aussi, l'entraîneur vaudois est partout. Fondateur de «On s'en foot» – un projet pour promouvoir l'inclusivité à travers le sport –, Jean-Marie Perret est également à la tête de LS4All, une équipe aux couleurs du Lausanne-Sport. De là à dire qu'il est «Monsieur Inclusion» du canton de Vaud, il n'y a qu'un pas.
Saint-Légier prend le relais
C'est donc tout naturellement que, l'année dernière, c'est lui qui a organisé le premier tournoi chez lui, à Épalinges. «C'était le plus simple car on avait l'expérience et l'ACVF était là en soutien, mais aussi pour observer», souligne Jean-Marie Perret. Dans cette optique, Saint-Légier, qui s'occupe des tournois finaux le week-end prochain, s'est également proposé pour prendre à sa charge la partie pour les personnes en situation de handicap. «On est ravis que quelqu'un prenne le relais et que je puisse être là-bas en tant qu'entraîneur, avec mes équipes», lance Jean-Marie Perret.
Le Vaudois n'a en effet pas une, mais deux formations de l'Espérance qui vont disputer le tournoi. «On a une trentaine de joueurs et on a décidé de faire un mélange, entre un groupe avancé et un autre débutant», rajoute-t-il. Au total, 10 équipes seront présentes à Saint-Légier le samedi 21 juin dont, exception, une du Valais (Sion). «C'était compliqué de faire le nombre mais j'ai quand même pu trouver. Comme quoi, je reste un petit peu dans l'organisation», sourit-il.
Au tour du championnat d'être chapeauté?
Évidemment, cette initiative réjouit Jean-Marie Perret. «Je suis content que ça donne des idées et que d'autres le fassent, puisque c'était le but dès le début, s'exclame le coach. Je suis aussi ravi que l'ACVF nous inclue dans son programme. Mais j'aimerais que ça aille plus loin et que, par exemple, l'association gère aussi le championnat.» Forcément, il y a encore du chemin à faire dans l'inclusion.
Toujours est-il que samedi prochain, ce sera la fête des personnes en situation de handicap. «Je ne suis pas persuadé que, en jouant la veille du tournoi, on aura plus de monde au bord du terrain car on reste un marché de niche. Mais au moins, c'est tout à leur honneur de perpétuer cela et qu'on puisse y participer.»