Comme annoncé lundi, Lucien Favre est le nouvel entraîneur de Nice. Son retour dans le sud de la France est aussi une excellente nouvelle pour le football suisse et romand.
Rembobinons. En novembre 2017, lorsque le groupe britannique Ineos, qui pèse plusieurs milliards de dollars, signe son arrivée à Lausanne. Le président David Thompson annonce alors en grande pompe que Lausanne doit «jouer à armes égales avec YB et Bâle».
Magnin et Lulu débarquent
Depuis, tout ne s’est pas passé comme prévu. Le dernier échec en date? La chute du club vaudois en deuxième division.
Mais une lueur d’espoir pointe sur les hauts de la capitale olympique. Ludovic Magnin est d’abord arrivé comme entraîneur. Lucien Favre a pris ce lundi la tête de l’OGC Nice, grand frère des Lausannois dans la structure Ineos.
Deux vieux amis
Les deux hommes se connaissent bien. «Ludo» a été le joueur de «Lulu» à la fin des années 1990 du côté d’Yverdon. L’entraîneur avait aidé le jeune homme, alors âgé de 18 ans, à percer dans le football professionnel. Leur relation de confiance a perduré jusqu’à aujourd’hui. L’un est originaire de Saint-Barthélémy, l’autre d’Echallens. Trois kilomètres séparent les deux localités vaudoises.
Désormais, l’un est aux commandes sportives à Nice, l’autre à Lausanne. C’est comme si deux vieux amis dirigeaient le RB Leipzig et le Red Bull Salzbourg.
Des échanges constructifs
Les échanges seront étroits et constructifs. Cela apporte l’espoir que l’argent d’Ineos sera enfin investi intelligemment en Suisse, au lieu de s’évaporer dans des choix sportifs hasardeux.
Voici pourquoi les retrouvailles entre Lucien Favre et Nice représentent aussi une excellente nouvelle pour le football suisse.