Isai, que t’inspirent les noms de Fredel et Alois Kälin, Albert Giger, Edi Hauser?
Oh, pour être honnête, je ne les avais encore jamais entendus.
C’est compréhensible. Il s’agit des fondeurs suisses qui ont remporté le bronze en relais aux JO 1972 à Sapporo, soit plus de 30 ans avant ta naissance. Ils ont été parmi les tout premiers à bénéficier du soutien de l’Aide Sportive Suisse.
Ça devait être extrêmement difficile pour eux avant ça. Le matériel, les trajets en voiture, les hôtels, il fallait déjà financer tout ça à l’époque. J’ai vraiment de la peine à imaginer comment ils arrivaient à trouver l’argent avant cela. Pour moi, l’Aide sportive est aujourd’hui indispensable.
Depuis quand bénéficies-tu de ce soutien?
J’ai des parrainages de l’Aide sportive depuis 2023. C’est extrêmement important. Au-delà de ce que financent la Fédération ou les équipementiers, il y a beaucoup de frais qu’on doit soi-même assumer, comme la vêtements d’entraînement. Mon premier parrain a d’ailleurs été Dario Cologna. Désormais, j’intègre le programme de promotion de l’Aide sportive. Ce qui m’ouvre énormément de portes.
Et la nomination pour le Prix du Meilleur espoir de l’Aide sportive t’a sûrement aussi aidé!
Oui, ça m’a presque un peu surpris. Mais j’en ai été très fier, rien que le fait d’être candidat.
Comment as-tu commencé le ski de fond?
Mon père Buolf a toujours pratiqué différents sports. Il nous a encouragés, mon frère Noe et moi, à essayer plein de choses. J’ai chaussé mes premiers skis de fond à deux ou trois ans. J’ai aussi joué au hockey, mais affronter Noe étaient plus fun.
As-tu toujours voulu passer pro?
Oui, j’en rêvais depuis tout petit. Mais je n’ai commencé à m’entraîner de manière professionnelle qu’après l’école secondaire à l’école de sport de Mals. Aujourd’hui, la vie de sportif à plein temps me convient parfaitement. En général, je m’entraîne entre 20 et 24 heures par semaine. En ce moment, je bénéficie de conditions d’entraînement parfaites à l’école de recrues pour sportifs d’élite. Je suis sur la bonne voie.
Et jusqu’où veux-tu aller?
Je rêve moi aussi des Jeux olympiques. L’objectif est de participer à l’édition 2030 en France. J’aurai alors 24 ans, soit l’âge idéal. À court terme, je veux monter sur le podium en Coupe des Alpes et m’établir en Coupe du monde. Je suis assez polyvalent, mais chez les «grands», je pense que mes meilleures chances sont en sprint.
Ton cœur bat pour les succès sportifs suisses? Grâce à ton soutien financier, non seulement tu contribues à écrire les plus belles histoires, mais tu permets aussi à plus de 1000 athlètes d’atteindre tout leur potentiel dans plus de 80 sports.
Aide les talents sportifs suisses d’aujourd'hui et de demain: sporthilfe.ch/fr
Ton cœur bat pour les succès sportifs suisses? Grâce à ton soutien financier, non seulement tu contribues à écrire les plus belles histoires, mais tu permets aussi à plus de 1000 athlètes d’atteindre tout leur potentiel dans plus de 80 sports.
Aide les talents sportifs suisses d’aujourd'hui et de demain: sporthilfe.ch/fr
Cet article est une publicité.