Chaque année, environ 200’000 personnes sont diagnostiquées de la maladie d’Alzheimer, ce qui représente 60% des cas de démence. Généralement, elle se manifeste chez les plus de 65 ans. Cette affliction touche de nombreuses fonctions mentales et rend la vie quotidienne difficile pour les personnes touchées, ainsi que pour leurs proches.
Aussi terrible que soit le diagnostic de la maladie d’Alzheimer pour les personnes concernées, une qualité de vie élevée est encore possible grâce à un traitement approprié. Plus de 60% des personnes de plus de 70 ans se disent préoccupées par la maladie d’Alzheimer. C’est ce qui ressort d’une enquête menée par l’Institut Allensbach (Allenschbach Institute for Public Opinion Research) pour le compte de l’organisation à but non lucratif Alzheimer Forschung Initiative (AFI).
Une conversation téléphonique de 15 minutes suffirait à distinguer de manière fiable les personnes en bonne santé mentale des patients atteints de troubles cognitifs légers, ainsi que pour discerner les formes précoces de la maladie d’Alzheimer. C’est le résultat d’une étude comparative menée en Inde, présentée au 23e Congrès mondial de neurologie. Cet événement scientifique majeur se déroulait du 16 au 21 septembre à Kyoto. L’étude a porté sur une nouvelle procédure de suivi mise au point par une équipe de neurologues et de psychologues indiens.
Les examens de suivi sont particulièrement importants
Ces examens de suivi permanents sont particulièrement importants en cas de déficits neurologiques, qu’il s’agisse de formes légères de troubles cognitifs ou de la maladie d’Alzheimer à un stade avancé. Les experts disposent déjà d’un large éventail d’instruments qui permettent non seulement de distinguer les différentes formes de la maladie, mais aussi de déterminer de manière fiable la progression de la maladie. Cependant, ces tests sont coûteux et peuvent facilement surcharger les systèmes de santé, notamment dans les régions peuplées et moins développées du monde.
Test par appel téléphonique
Afin d’élargir le spectre des possibilités d’évaluation, les experts indiens ont mis au point un nouveau type de test qui peut également être réalisé lors d’une courte conversation téléphonique. Le test FACT (FACT = fifteen-minute assessment of cognition over the telephone) est composé de 27 points permettant de déterminer l’attention, l’orientation, la mémoire, les capacités linguistiques et la capacité d’action des personnes interrogées.
«Notre objectif était de savoir si nous pouvions détecter la présence d’une démence en seulement 15 minutes, particulièrement chez les personnes qui ne peuvent pas se rendre à l’hôpital par leurs propres moyens», explique l’auteur de l’étude, le Dr Ratnavalli Ellajosyula, de l’hôpital Manipal de Bangalore.
Pour déterminer si le test FACT est aussi fiable que les procédures établies, les scientifiques indiens ont testé le questionnaire dans des conditions contrôlées. À cette fin, 22 patients souffrant de troubles cognitifs légers, 20 autres personnes diagnostiquées avec la maladie d’Alzheimer et 23 participants en bonne santé ont été interrogés par téléphone. Une semaine auparavant, les participants avaient tous subi une procédure éprouvée (Addenbrookes Cognitive Examination, ACE III) à l’hôpital.
FACT fait progresser les études sur la maladie d’Alzheimer
Les résultats présentés sont prometteurs: «Nous avons pu démontrer que FACT est un instrument d’évaluation dont l’efficacité est comparable à ACE III pour la détection des troubles cognitifs légers et le suivi des patients atteints de la maladie d’Alzheimer», déclare le Dr Ellajosyula. «Cela ouvre de nouvelles possibilités pour la pratique clinique et la recherche en matière d’intervention précoce et de suivi du déclin progressif des capacités cognitives.»
Les chercheurs prévoient que le test FACT pourrait être utilisé comme outil de dépistage dans les études épidémiologiques à l’avenir. «Cela permettrait d’éviter confronté à des personnes non coopératives ou introuvables lors des entretiens en face-à-face. En Inde, les téléphones portables sont largement utilisés dans tous les groupes de population», explique le Dr Ellajosyula.
«FACT peut également être utilisé de diverses manières: Pour diagnostiquer les troubles cognitifs légers, pour surveiller l’évolution d’une maladie d’Alzheimer, pour mesurer la progression de la maladie et même pour évaluer la réponse des patients aux médicaments, par exemple dans le cadre d’un essai. D’autres études sont nécessaires et nous espérons que le test sera utilisé dans d’autres pays, notamment dans les régions disposant de peu de ressources.»
Une conversation téléphonique de 15 minutes suffirait à distinguer de manière fiable les personnes en bonne santé mentale des patients atteints de troubles cognitifs légers, ainsi que pour discerner les formes précoces de la maladie d’Alzheimer. C’est le résultat d’une étude comparative menée en Inde, présentée au 23e Congrès mondial de neurologie. Cet événement scientifique majeur se déroulait du 16 au 21 septembre à Kyoto. L’étude a porté sur une nouvelle procédure de suivi mise au point par une équipe de neurologues et de psychologues indiens.
Les examens de suivi sont particulièrement importants
Ces examens de suivi permanents sont particulièrement importants en cas de déficits neurologiques, qu’il s’agisse de formes légères de troubles cognitifs ou de la maladie d’Alzheimer à un stade avancé. Les experts disposent déjà d’un large éventail d’instruments qui permettent non seulement de distinguer les différentes formes de la maladie, mais aussi de déterminer de manière fiable la progression de la maladie. Cependant, ces tests sont coûteux et peuvent facilement surcharger les systèmes de santé, notamment dans les régions peuplées et moins développées du monde.
Test par appel téléphonique
Afin d’élargir le spectre des possibilités d’évaluation, les experts indiens ont mis au point un nouveau type de test qui peut également être réalisé lors d’une courte conversation téléphonique. Le test FACT (FACT = fifteen-minute assessment of cognition over the telephone) est composé de 27 points permettant de déterminer l’attention, l’orientation, la mémoire, les capacités linguistiques et la capacité d’action des personnes interrogées.
«Notre objectif était de savoir si nous pouvions détecter la présence d’une démence en seulement 15 minutes, particulièrement chez les personnes qui ne peuvent pas se rendre à l’hôpital par leurs propres moyens», explique l’auteur de l’étude, le Dr Ratnavalli Ellajosyula, de l’hôpital Manipal de Bangalore.
Pour déterminer si le test FACT est aussi fiable que les procédures établies, les scientifiques indiens ont testé le questionnaire dans des conditions contrôlées. À cette fin, 22 patients souffrant de troubles cognitifs légers, 20 autres personnes diagnostiquées avec la maladie d’Alzheimer et 23 participants en bonne santé ont été interrogés par téléphone. Une semaine auparavant, les participants avaient tous subi une procédure éprouvée (Addenbrookes Cognitive Examination, ACE III) à l’hôpital.
FACT fait progresser les études sur la maladie d’Alzheimer
Les résultats présentés sont prometteurs: «Nous avons pu démontrer que FACT est un instrument d’évaluation dont l’efficacité est comparable à ACE III pour la détection des troubles cognitifs légers et le suivi des patients atteints de la maladie d’Alzheimer», déclare le Dr Ellajosyula. «Cela ouvre de nouvelles possibilités pour la pratique clinique et la recherche en matière d’intervention précoce et de suivi du déclin progressif des capacités cognitives.»
Les chercheurs prévoient que le test FACT pourrait être utilisé comme outil de dépistage dans les études épidémiologiques à l’avenir. «Cela permettrait d’éviter confronté à des personnes non coopératives ou introuvables lors des entretiens en face-à-face. En Inde, les téléphones portables sont largement utilisés dans tous les groupes de population», explique le Dr Ellajosyula.
«FACT peut également être utilisé de diverses manières: Pour diagnostiquer les troubles cognitifs légers, pour surveiller l’évolution d’une maladie d’Alzheimer, pour mesurer la progression de la maladie et même pour évaluer la réponse des patients aux médicaments, par exemple dans le cadre d’un essai. D’autres études sont nécessaires et nous espérons que le test sera utilisé dans d’autres pays, notamment dans les régions disposant de peu de ressources.»
Ces 10 symptômes peuvent indiquer la présence de la maladie d’Alzheimer:
- Pertes de mémoire
- Difficultés à résoudre des problèmes
- Difficultés lors des activités de la vie quotidienne
- Problèmes d’orientation spatiale et temporelle
- Problèmes de perception
- Apparition de difficultés d’élocution et d’écriture
- Égarement d’objets
- Limitation des capacités de discernement
- Perte d’autonomie et retrait de la vie sociale
- Changements de personnalité et sautes d’humeur sans raison apparente
Les personnes atteinte de la maladie d’Alzheimer souffrent souvent de plusieurs symptômes à la fois et la présence d’un symptôme isolé ne suffit pas à poser un diagnostic.
D’ailleurs, tous les petits oublis de la vie ne signifient pas immédiatement la présence d’Alzheimer. Voici des symptômes d’un vieillissement habituel qui ne signifie pas forcément la présence de démence.
Ces symptômes indiquent des changements normaux liés à l’âge:
- Oubli momentané des noms ou des rendez-vous
- Confusion lorsque plusieurs choses se passent en même temps
- Besoin occasionnel d’aide pour effectuer des tâches quotidiennes exigeantes, par exemple, installer une application sur son téléphone
- Se tromper d’heure ou de jour de la semaine et s’en rendre compte plus tard
- Altération ou réduction de la vision, par exemple en raison de la cataracte
- Ne pas toujours trouver les mots adaptés
- Égarement temporaire de certaines affaires
- Prendre des décisions inadaptées ou irréfléchies
- Se sentir parfois dépassé par les exigences du travail, de la famille ou des obligations sociales
- Sentiment d’irritation lorsque les routines quotidiennes sont modifiées ou interrompues
Ces deux listes de symptômes doivent être interprétées à titre indicatif. Tout diagnostique de la maladie d’Alzheimer est posé par un psychiatre, un psychologue ou autre spécialiste. Toute personne préoccupée par l’état de sa mémoire ou de ses capacités cognitives doit consulter son médecin traitant ou un spécialiste.
Si la maladie d’Alzheimer est confirmée par un diagnostic médical, la thérapie doit être entamée le plus tôt possible. Les médicaments pouvant retarder la progression de la maladie sont plus efficaces à un stade peu avancé de celle-ci.