Une situation «préoccupante»
Des députés neuchâtelois inquiets pour la protection de la jeunesse

Une commission du Grand Conseil neuchâtelois juge la situation du Service de la protection de l'adulte et de la jeunees (SPAJ) «préocuppante». Un audit avait abouti en septembre à la prise de mesures. Celles-ci se sont avérées insuffisantes.
Publié: 28.03.2024 à 13:35 heures
La commission de gestion et d'évaluation du Grand Conseil neuchâtelois s'est penchée sur le Service de la protection de l'adulte et de la jeunesse (archives).
Photo: CHRISTIAN BEUTLER

La commission de gestion et d’évaluation (Coges) du Grand Ccnseil neuchâtelois estime que la situation du Service de la protection de l'adulte et de la jeunesse (SPAJ) est «préoccupante». Les mesures prises en septembre, à la suite d'un audit, sont insuffisantes.

Malgré ces constats, «l’ensemble du personnel du SPAJ a, parfois dans des conditions difficiles, continué à offrir les prestations essentielles attendues», a indiqué jeudi la commission lors d'un point-presse. Il n'a pas été mis en évidence d'éventuelles violations du cadre légal.

La Coges reste toutefois persuadée que la structure du SPAJ doit être questionnée afin de permettre la bonne réalisation des missions qui lui incombent. Tant pour les bénéficiaires que pour le personnel du service, des entités plus petites, plus proches du terrain, moins hiérarchisées et moins morcelées doivent être créées.

Les travaux ont également mis en évidence la nécessité d’établir de meilleurs processus de suivi indépendant des ressources humaines.

(ATS)

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