Selon un sondage du WEF
Pour 79% des économistes, les contraintes fiscales devraient augmenter en 2024

Près de 60% des économistes en chef anticipent un recul de la croissance économique cette année. Et environ 70% affirment que la fragmentation va s'accélérer, selon un sondage publié lundi par le Forum économique mondial (WEF) à Davos (GR).
Publié: 15.01.2024 à 07:11 heures
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Les économistes en chef interrogés par le Forum économique mondial (WEF) ne sont pas très optimistes pour la situation dans les différents pays.
Photo: IMAGO/Xinhua

Près de 60% des économistes en chef anticipent un recul de la croissance économique cette année. Et environ 70% affirment que la fragmentation va s'accélérer, selon un sondage publié lundi par le Forum économique mondial (WEF) à Davos (GR).

La même part de ces dizaines d'experts, ou davantage encore, s'attend à des pertes sur le marché de l'emploi et les conditions financières. Près de 90% voient un effet des tensions politiques sur la volatilité économique dans les trois prochaines années et une extension de la relocalisation des entreprises. Ils sont quatre sur cinq à également anticiper un impact sur les marchés financiers.

Pour 79% de ces économistes, les contraintes fiscales devraient augmenter. Et ils sont deux tiers à considérer que les inégalités entre pays riches et ceux en développement vont s'étendre.

Croissance peu élevée en Europe

Toutes les régions partent sur une inflation moins élevée cette année et aucune ne devrait pouvoir s'appuyer sur une importante croissance. Selon plus de 85% des économistes interrogés, l'Asie devrait obtenir des avancées modérées. En revanche, ils sont moins nombreux à faire cette évaluation pour la Chine.

En Europe, en quelques mois, le nombre de personnes qui ne s'attendent qu'à une croissance peu élevée ou très peu élevée a doublé pour s'établir à 77%. Six sur dix parlent eux de croissance modérée ou plus importante aux Etats-Unis et au Moyen-Orient. En revanche, la situation semble s'améliorer en Amérique du Sud et en Afrique subsaharienne.

Les économistes prévoient également à 70% ou davantage encore que l'intelligence artificielle (IA) améliore la production et l'innovation dans les pays riches. Ils sont presque tous unanimes sur les avantages de ces technologies dans ces Etats dans les cinq prochaines années, alors que ce chiffre dépasse à peine la moitié pour les pays en développement. Mais plus de 70% ne voient pas d'impact positif sur l'emploi dans ceux-ci. Ils sont plus de 40% à partager cet avis pour les pays riches.

(ATS)

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