«Le troisième trimestre semble s'être très bien passé, avec une hausse très soutenue de la consommation. Cette année, nous avons une croissance très élevée», a déclaré Daniele Franco, lors d'une audition devant le Parlement.
«Mais il sera impossible de reproduire les 6%» de hausse du PIB (produit intérieur brut) attendus cette année, «même si nous visons en 2023, 2024, 2025 et 2026 des taux de croissance plus élevés que ceux des dernières décennies», a-t-il ajouté.
La flambée des prix de l'énergie pourrait cependant peser sur la reprise, a-t-il mis en garde. «C'est l'un des plus importants facteurs d'incertitude, une question qui doit être surveillée» de près, «sur un plan national et européen».
Afin d'atténuer ces hausses, l'Etat italien a suspendu ou réduit des taxes et charges liées aux factures de gaz et d'électricité.
Ces mesures ont coûté à l'Etat 1,2 milliard d'euros au troisième trimestre et 3,5 milliards d'euros seront débloqués au quatrième, a détaillé M. Franco.
Sans l'intervention du gouvernement, les factures d'électricité auraient augmenté de 40% et celles du gaz de 30% au dernier trimestre de l'année, selon les calculs du gouvernement.
«Sur un plan mondial, il y a un problème d'équilibre entre l'offre et la demande de gaz», a expliqué M. Franco, mais le phénomène devrait s'atténuer l'an prochain «après les pics hivernaux».
L'Italie avait vu son PIB progresser de 2,7% au deuxième trimestre par rapport au précédent. La première estimation officielle du PIB du troisième trimestre sera publiée le 29 octobre par l'Institut national des statistiques (Istat).
(ATS)