Avancée d'un mois par un Boris Johnson menacé par le nuage noir du «partygate», la présentation de ce plan intervient alors que la reine Elizabeth II a été testée positive dimanche au Covid-19.
Ce lundi «marque un moment de fierté après l'une des plus difficiles périodes de l'histoire de notre pays alors que nous commençons à apprendre à vivre avec le Covid», a déclaré le chef du gouvernement dans un communiqué, saluant soignants et experts, en première ligne dans la lutte contre le virus.
«La pandémie n'est pas terminée mais grâce à l'incroyable déploiement du vaccin, nous franchissons une étape de plus vers un retour à la normale pour finalement rendre leurs libertés aux gens, tout en continuant à nous protéger et à protéger les autres», a-t-il ajouté.
Pays durement touché
Figurant parmi les pays les plus durement touchés par la pandémie, le Royaume-Uni déplore plus de 160'000 morts du virus depuis deux ans. Selon les derniers chiffres, 85% de la population de plus de 12 ans a reçu deux doses de vaccins, 66% un rappel.
Après une première levée de l'essentiel des restrictions au début de l'été, l'apparition du variant Omicron avait contraint le gouvernement à réintroduire à l'automne masque obligatoire en intérieur et passeport vaccinal, finalement abandonnés en janvier à l'instar de la recommandation du télétravail.
Après un conseil des ministres dans la matinée, Boris Johnson doit dans l'après-midi faire une déclaration devant le Parlement.
Mais la perspective de mettre fin à l'obligation légale de s'isoler en cas de test positif et l'abandon des tests gratuits a été déjà vertement critiquée.
(ATS)