Procès de Pierin Vincenz
L'ex-patron de Raiffeisen condamné lourdement par la justice zurichoise

Le Tribunal de district de Zurich reconnaît Pierin Vincenz coupable de gestion déloyale, abus de confiance et faux dans les titres. Dans son jugement rendu mercredi, la Cour relaxe en revanche l'ex-patron de la banque Raiffeisen d'escroquerie et de corruption passive.
Publié: 13.04.2022 à 08:57 heures
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Dernière mise à jour: 13.04.2022 à 11:43 heures
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Au cours du procès, Pierin Vincenz avait exigé son acquittement, en vain (archives).
Photo: ENNIO LEANZA

Le Tribunal de district de Zurich condamne Pierin Vincenz à trois ans et neuf mois de prison. Il reconnaît l'ex-patron de Raiffeisen coupable de gestion déloyale multiple, abus de confiance multiples et faux dans les titres.

Dans son jugement rendu mercredi matin, la Cour relaxe l'ancien banquier des chefs d'accusation d'escroquerie et de corruption passive. Elle n'a donc pas entièrement suivi le réquisitoire du Ministère public qui avait exigé six ans de prison contre Pierin Vincenz.

L'ancien patron de Raiffeisen est aussi sanctionné d'une peine pécuniaire avec sursis de 280 jours-amende à 3000 francs. Il devra en outre rembourser à la banque 236'000 francs.

Quatre ans pour Beat Stocker

Autre principal accusé de ce procès, l'ex-patron de la société de cartes de crédit Aduno, Beat Stocker, écope de quatre ans de prison et de 160 jours amende à 3000 francs avec sursis. Trois autres des sept accusés sont sanctionnés de peines pécuniaires.

Pierin Vincenz et son acolyte Beat Stocker auraient placé des participations occultes dans des sociétés destinées à être rachetées par Raiffeisen ou Aduno, dans le seul but de s'enrichir. Pierin Vincenz était aussi accusé d'avoir financé de grosses dépenses privées à travers des notes de frais

(ATS)

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