Au final, le décret a été avalisé par 99 voix contre 3, sans abstention. Le centriste Bruno Boschung a évoqué la nécessité d'une «grande bouteille d'oxygène». Il faut prodiguer à l'HFR un «véritable remède et non un pansement», a dit son collègue PS Elias Moussa. Le mauvais état de l'infrastructure a été mis en exergue.
La version du Conseil d'Etat a passé la rampe de justesse contre la version «bis» de la commission ad hoc. Celle-ci voulait scinder en deux les 105 millions du cautionnement, avec déjà une somme de 39,35 millions qui serait allée, comme contribution non remboursable, en faveur des centres de santé et du système d'information clinique.
Le solde de 65,65 millions de francs aurait consisté pour sa part en un cautionnement pour garantir les autres investissements.
(ATS)