Le mpox (anciennement variole du singe) ne constitue plus une urgence sanitaire de portée internationale. Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyseus a annoncé vendredi cette décision. «Cela ne signifie pas que la menace est terminée», a-t-il affirmé à la presse. Il a accepté la recommandation lancée jeudi par le comité d'urgence sur cette pathologie, un an après la déclaration de ce statut pour le mpox.
Cette décision s'explique notamment par la diminution du nombre de cas. Celle-ci a été «durable» sur le continent africain, a précisé le président du comité, Dimie Ogoina. Les capacités de tests ont augmenté et le taux de mortalité a aussi diminué de 3,5 à environ 1%. En revanche, quelques inquiétudes subsistent, notamment la mortalité des personnes atteintes du VIH à mpox.
Le comité a demandé à M. Tedros de basculer sur une approche collaborative à plus long terme face à cette pathologie. «Mpox reste une inquiétude de santé publique, surtout en Afrique», dit M. Ogoina.