C'est la première fois qu'un tel sommet a lieu dans ce format. Il se tient à l’invitation du Conseil européen et de la présidence tchèque de l’Union européenne (UE).
Les Etats membres de l'UE ainsi qu'une vingtaine de pays européens non membres y participent, dont les quatre de l'AELE (Suisse, Norvège, Liechtenstein, Islande) ainsi que la Grande-Bretagne, les pays de l'ouest des Balkans, la Moldavie, l'Ukraine, la Turquie, la Géorgie, l'Arménie et l'Azerbaïdjan.
Plateforme de dialogue
La rencontre doit servir de plateforme pour promouvoir le dialogue politique et la coopération en Europe, surtout aussi au vu des conséquences de l'attaque russe en Ukraine.
Participer à la rencontre permettra à la Suisse d’échanger avec ses partenaires européens et de rappeler la contribution qu’elle apporte à la stabilité, à la sécurité et à la prospérité en Europe.
Quatre tables rondes sont prévues, deux sur la «stabilité et la sécurité», et les deux autres sur «l'économie, l'énergie et le climat». Un dîner commun est ensuite prévu.
Relations Suisse-Union européenne
Le président de la Confédération profitera du sommet pour mener des entretiens bilatéraux. Avec ses homologues, il devrait aborder la question des relations entre la Suisse et l'UE, mais celle-ci n'est pas au premier plan de la rencontre.
En cas de succès de ce sommet, la rencontre pourrait être institutionnalisée. Il ne s'agit toutefois pas de créer de nouvelles structures parallèles à des organisations existantes, comme l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
(ATS)