Selon le Conseil des États, mettre en place des d'objectifs de coûts et de qualité devraient aider à limiter la hausse des coûts de la santé. C'est pourquoi il a accepté de discuter d'un contre-projet à l'initiative populaire centriste «Pour des primes plus basses».
Lutter contre une hausse des primes de 6,6%
L'entrée en matière sur le contre-projet indirect a été acceptée par 23 voix contre 19. Le Centre et la gauche ont voté pour, alors que l'UDC et le PLR étaient unis contre. Le Conseil national l'avait modifié et adopté l'an dernier par 104 voix contre 74.
Les coûts de la santé augmentent. Les familles ont dû faire face cette année à une hausse des primes de 6,6%, a rappelé Peter Hegglin, parlementaire zougois du Centre. Il y a vraiment urgence à agir, estime-t-il.
L'UDC s'y est opposé, en vain
«Il ne s'agit pas de rationaliser les soins, mais d'introduire un peu plus de transparence en matière de gestion des coûts», a abondé le ministre de la santé Alain Berset.
«Le contre-projet complexifie encore un peu plus le système de santé; il introduit une dictature des coûts», a par contre critiqué Hannes Germann, député UDC de Schaffhouse. Il entraînera encore plus de bureaucratie alors même que la Suisse manque déjà de personnel soignant, a-t-il poursuivi. En vain. Le débat se poursuit.
(ATS)