Un article paru en novembre 2018 dans l'hebdomadaire est à l'origine du conflit. Il évoquait un rapport que le Conseil d'Etat genevois avait commandé à deux experts. Le dossier contenait des témoignages de quatre anciennes élèves de Tariq Ramadan à l'époque où il était enseignant à l'école genevoise.
Un sous-titre de l'article indiquait que l'islamologue avait entretenu des relations sexuelles avec certaines de ses élèves, âgées de 15 à 18 ans. Pour Tariq Ramadan, cette assertion est fausse. Il l'a répété vendredi aux juges. «Les élèves mineures ont dit n'avoir pas eu de rapports sexuels».
L'islamologue a demandé à la Cour de justice de condamner le journaliste pour calomnie et à lui verser un franc pour tort moral. Le prévenu, de son côté, a plaidé sa bonne foi et son acquittement.
(ATS)