«Il faut une protection urgente et immédiate»
Une enquête de l'ONU déplore des crimes contre l'humanité au Soudan

Une enquête mandatée par l'ONU dénonce la perpétuation de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre au Soudan. Si l'armée soudanaise est pointée de doigts, ce sont surtout des organisations paramilitaires et des milices qui en seraient à l'origine.
Publié: 06.09.2024 à 09:33 heures
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Plus de la moitié de la population soudanaise a besoin d'une assistance humanitaire.
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ATS Agence télégraphique suisse

De nombreux actes équivalant à des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre ont été perpétrés au Soudan, selon les enquêteurs mandatés à l'ONU. Dans leur rapport vendredi à Genève, ils demandent le déploiement d'une Force indépendante pour protéger les civils.

Les Forces de soutien rapide (FSR) sont davantage épinglées que l'armée par la mission internationale d'établissement des faits. Les paramilitaires et des milices ont perpétré des actes équivalant à des crimes contre l'humanité de meurtres, torture, esclavage, viols, esclavage sexuel, persécution ethnique et déplacements forcés.

Un contexte tendu

L'armée du général Abdel Fattah al-Burhane, qui s'oppose à eux depuis plus d'un an, est responsable des crimes de guerre présumés de meurtres, mutilations, torture et autres actes dégradants. Il faut «une protection urgente et immédiate», selon le président de la mission, Mohamed Chande Othman.

Le conflit a fait des dizaines de milliers de tués. Des régions subissent de la famine. Plus de la moitié de la population soudanaise a besoin d'une assistance humanitaire.

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