L'avion du Conseil fédéral avait quitté l'aéroport de Belp (BE) à 13h30 jeudi. Au-dessus de Riga, le système de surveillance indiquait un problème technique au réacteur, a précisé vendredi le porte-parole de Guy Parmelin, Urs Wiedmer.
Faux départ
En concertation avec le ministre de l'économie, l'avion est revenu en Suisse. La sécurité n'a jamais été mise en danger. L'équipe du président a obtenu, avec beaucoup de chance, des places sur un vol de ligne.
Vingt heures plus tard, elle atterrissait à Tokyo; juste à temps pour la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'été, à laquelle le président participe aux côtés d'autres chefs d'Etat comme Emmanuel Macron, a-t-il twitté.
Un lapin pour l'empereur
Quelque 110 athlètes helvétiques prennent part aux jeux d'été. En raison de la pandémie, la cérémonie d'ouverture s'est tenue en cercle restreint. Les chefs d'Etat et les ministres du sport étaient présents.
Les rencontres prévues vendredi avec l'empereur Naruhito et le ministre des affaires étrangères Toshimitsu Motegi ont cependant été annulées. Elles étaient la raison pour laquelle M. Parmelin avait décidé de prendre l'avion du Conseil fédéral, a précisé Wiedmer. Avec un vol de ligne, il aurait dû partir deux jours plus tôt. Il n'est pas encore clair si une nouvelle rencontre pourra être agendée.
Parmelin se réjouit «d'autant plus de la discussion de demain avec le Premier ministre japonais» Yoshihide Suga, a-t-il twitté vendredi.
Les relations commerciales et dans la recherche seront au centre des discussions, tout comme la lutte contre le Covid-19. Samedi, le président de la Confédération rencontrera Thomas Bach, président du comité olympique international.
(ATS)