Ruth Dreifuss se dit optimiste à l'idée que des opportunités émergent de la crise de la LAMal (archives).
Photo: MARTIAL TREZZINI
«Quand nous avons gagné la votation, j'ai dit à mes collaboratrices et collaborateurs qu'il fallait ouvrir le chantier des révisions, parce que la loi avait des défauts qui devaient être corrigés progressivement, déclare Ruth Dreifuss dans Le Matin Dimanche. Mais le chantier n'a jamais vraiment été ouvert».
«Depuis trente ans, on a bricolé, et on continue de le faire. C'est du rafistolage», poursuit-elle. La Genevoise déplore le peu de moyens d'intervention dont dispose l'Etat. «Il n'y a pas de pilote dans l'avion. Ou plutôt, il y en a trop et tous tirent dans des directions différentes. Du coup, l'avion ne vole pas très droit. Il ne va pas s'écraser, mais trop de passagers sont secoués».
(ATS)