La Suisse interpelle les autres Etats à oeuvrer pour un accord «historique» contre la pollution plastique. A l'aube de dix jours de négociations à Genève, la cheffe de l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) a demandé mardi un «signal fort pour le multilatéralisme».
Après trois ans de discussions, plus de 170 pays vont essayer d'arracher un traité contraignant. «Nous voulons mettre un terme à la pollution plastique. Nous voulons protéger la santé humaine et l'environnement. Et nous voulons le faire maintenant», a dit Katrin Schneeberger. «Le moment est largement venu d'atteindre un accord», a renchéri la directrice exécutive du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) Inger Andersen. Mais elle admet que du beaucoup de travail reste à faire.
Il faudra notamment convaincre quelques pays pétroliers qui ont bloqué le processus il y a quelques mois en Corée du Sud d'accepter un accord sur tout «le cycle» du plastique, de la production à la gestion des déchets. Sans avancée, trois fois plus de plastique pourrait circuler d'ici 2060.