La reprise économique serait en bonne voie. Le baromètre établi par l'Institut de recherches conjoncturelles (KOF) de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) a perdu 3,5 points pendant le mois sous revue pour s'établir 129,8 points, selon un communiqué paru vendredi. Cette évolution s'inscrit dans la fourchette des économistes sondés par AWP, les plus optimistes ayant tablé sur 132,0 points et les plus pessimistes sur 120,0.
Les experts de l'institut zurichois expliquent que les perspectives demeurent bonnes dans la manufacture, pour la demande en provenance de l'étranger, la construction, les services financiers, le domaine de l'assurance ainsi que la consommation des ménages. Mais elles sont moins favorables que les mois précédents.
Pour rappel, «le baromètre conjoncturel dans sa version actuelle se base sur une série de références calculées par le KOF, la variation par rapport au mois précédent du PIB, sur la base de la trimestrialisation des données brutes du PIB suisse produites par l'Office fédéral de la statistique par le Secrétariat d'État chargé des affaires économiques. L'objectif du Baromètre est de, à l’aide de ces séries de référence, prévoir avec un maximum de précision l’évolution de la conjoncture suisse», comme l'explicite l'instance sur son site web.
Le secteur du service reprend du poil de la bête
En revanche, le KOF observe une amélioration dans les secteurs liés à l'hébergement, à la restauration et aux autres services.
Pour les prévisionnistes, les nuages s'accumulent plus particulièrement au niveau du climat général des affaires, de la compétitivité de la Suisse et des perspectives d'exportation et d'emploi.
Une analyse plus détaillée par secteurs montre que les perspectives dans les industries de la métallurgie, de l'électricité, de la chimie, de la pharmacie et du plastique sont en train de s'affaiblir. +Cela n'empêche pas les indicateurs de ces secteurs de tourner à une vitesse supérieure à la moyenne sur le long terme tant au niveau de la production que de la commercialisation, précise le KOF.
Ce dernier table, selon ses dernières estimations de fin juin, sur un produit intérieur brut (PIB) en hausse de 4,0% cette année et de 2,8% en 2022.
(ATS/dg)