Les plateformes de streaming internationales gagnent beaucoup d'argent en Suisse. Or elles investissent principalement dans des productions étrangères, critique le comité constitué de représentants de tous les grands partis à l'exception de l'UDC. La branche cinématographique suisse fait face à un désavantage concurrentiel.
«Avec la nouvelle loi sur le cinéma, la Suisse se met au même niveau que ses voisins et crée de bonnes conditions pour la production de films et séries nationaux», a souligné Melanie Mettler (PVL/BE). Pour Andrea Gmür (Centre/LU), la loi introduit un concept «équitable et juste».
Les plateformes en ligne devront verser chaque année au moins 4% de leur chiffre d'affaires brut à l'industrie cinématographique helvétique. Leur offre n'en sera que plus diversifiée, et les spectateurs en profiteront, aux yeux des défenseurs de la loi.
La Suisse s'alignerait en outre sur ses voisins, notent-ils. Presque tous les pays d'Europe de l'Ouest obligent les fournisseurs étrangers d'investir une partie de leurs revenus dans la production indigène.
Le référendum a été lancé par les jeunesses de droite. Elles dénoncent une loi qui «passe complètement à côté des besoins et des demandes des consommateurs». Le peuple tranchera le 15 mai.
(ATS)