Le président de la Confédération Alain Berset porte néanmoins un regard positif sur le sommet. On ne peut pas s'attendre à ce qu'un format comme la Communauté politique européenne (CPE) permette de résoudre des problèmes, a-t-il déclaré jeudi après la rencontre: «On ne peut pas s'attendre à des miracles.»
A l'origine, en marge du sommet, on espérait pouvoir obtenir quelques avancées sur le plan diplomatique entre la Serbie et le Kosovo ainsi qu'entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Finalement, aucune rencontre n'a eu lieu entre les deux Etats en conflit.
Berset ne veut pas parler d'échec
Alain Berset n'a toutefois pas voulu entendre parler d'un échec du sommet. Pour trouver des solutions, il faut une volonté politique de s'asseoir autour d'une table et de se parler. Une plateforme comme la CPE est alors utile. Et c'est justement «ce qui légitime ce format».
«Pour la Suisse aussi, ces rencontres sont importantes pour entretenir des contacts informels, poursuit le président de la Confédération. On ne sait jamais si un contact ne se révélera pas soudain 'très important' dans cinq ans.»
Le président de la Confédération s'est donc entretenu avec de nombreux chefs d'État et de gouvernement. Des rencontres bilatérales officielles ont eu lieu avec la Première ministre italienne Giorgia Meloni, le Premier ministre irlandais Leo Varadkar et le président du Monténégro Jakov Milatovic.
(ATS)