4 ans après l'explosion de Beyrouth
Macron réaffirme l'«engagement indéfectible» de la France auprès du Liban

Le président français Emmanuel Macron a rappelé l'«engagement indéfectible» de son pays envers le Liban en commémoration de l'explosion survenue à Beyrouth 4 ans auparavant.
Publié: 04.08.2024 à 16:07 heures
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Dernière mise à jour: 04.08.2024 à 16:58 heures
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Le président français Emmanuel Macron a réaffirmé dimanche l'«engagement indéfectible» de la France au Liban.
Photo: ANDRE PAIN
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ATS Agence télégraphique suisse

Emmanuel Macron a redit dimanche «l'engagement indéfectible» de la France auprès du Liban, quatre ans après l'explosion meurtrière qui avait soufflé le port de Beyrouth, sur fond de tensions ravivées entre Israël et le Hezbollah libanais.

«Beyrouth, un salut de mon coeur. Quatre ans après l'explosion, mes pensées sont toujours avec les Libanais», a écrit le président français sur le réseau social X. «Je réaffirme l'engagement indéfectible de la France aux côtés du Liban et notre exigence de justice pour toutes les victimes», a ajouté le chef de l'Etat.

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Plusieurs marches devaient converger vers le port de Beyrouth dimanche après-midi pour rendre hommage aux victimes de l'explosion de 2020 et réclamer des comptes aux responsables, l'enquête étant au point mort.

Les appels à quitter le Liban se multiplient

Le 4 août 2020, l'une des plus grandes explosions non nucléaires de l'histoire dévastait des quartiers entiers de la capitale, tuant plus de 220 personnes et faisant plus de 6500 blessés. La déflagration a été provoquée par un incendie dans un entrepôt où étaient stockées sans précaution des tonnes de nitrate d'ammonium. Quatre ans après le drame, les craintes d'une guerre totale entre Israël et le Hezbollah libanais pèsent lourdement sur la sinistre commémoration.

Les appels à quitter le Liban se multiplient ce week-end, après les menaces de riposte de l'Iran, du Hamas palestinien et du Hezbollah à l'assassinat mercredi à Téhéran du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, attribué à Israël, et après une frappe israélienne mardi qui a tué le chef militaire du Hezbollah, Fouad Chokr, près de Beyrouth. La France a appelé dimanche ses ressortissants à quitter le Liban «dès que possible», dans le sillage des Etats-Unis et du Royaume Uni.

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