L'Insee a déclaré ce mercredi que la confiance des ménages français est restée stable en mai. L'indice reste toutefois à un niveau «bien au-dessous de sa moyenne de longue période», a indiqué l'institut.
L'indicateur la mesurant s'est établi à 90, soit une quasi-stabilité depuis le début de l'année et une hausse de sept points par rapport à son niveau d'il y a un an, mais dix points en dessous de sa moyenne de longue période de 100.
Le solde d'opinion des ménages relatif à leur situation financière à venir continue de diminuer et il perd deux points. La part de ceux estimant qu'il est opportun d'épargner en ce moment augmente de nouveau, avec un solde d'opinion en hausse de quatre points à 39, après déjà une hausse de cinq points en avril, et il s'éloigne de sa moyenne de longue période (18).
La proportion de ceux estimant qu'il est opportun de faire des achats importants augmente cependant un peu et gagne un point à -32, tout en restant également bien en dessous de sa moyenne de long terme (-15).
Une confiance accrue concernant les capacités d'épargne
L'opinion des ménages sur leur capacité d'épargne future s'améliore légèrement. Le solde d'opinion correspondant gagne un point. Celui relatif à leur capacité d'épargne actuelle se dégrade et perd deux points. Ces deux soldes se situent au-dessus de leur moyenne de longue période.
Plus généralement, l'opinion des ménages sur le niveau de vie en France, passé et à venir, s'améliore légèrement: le solde d'opinion correspondant à l'évolution passée gagne un point, et celui correspondant à l'évolution future en gagne deux. Ces deux soldes restent cependant là encore bien au-dessous de leur moyenne de longue période.
Les craintes des ménages semblent notamment alimentées par celles sur le chômage. Le solde les mesurant est en hausse de cinq points à 27, six points en dessous de sa moyenne de longue période.
Les ménages semblent en revanche avoir intégré le recul de l'inflation. La part de ceux qui considèrent que les prix ont augmenté au cours des douze derniers mois continue de reculer et perd cinq points. Mais il reste «bien au-dessus» de sa moyenne de longue période, constate l'Institut national de la statistique et des études économiques.
La part des ménages estimant que les prix vont grimper au cours des douze prochains mois augmente d'un point.
(ATS)