Retrouvés dans des sacs poubelle
Confondue par son ADN, une mère interpellée pour la mort de ses deux nourrissons

Une mère de 27 ans a été arrêtée mardi pour le meurtre présumé de deux nourrissons. Les corps ont été découverts dans des sacs poubelle à Mably et Roanne en 2024 et 2020. L'ADN a permis de lier les deux affaires et d'identifier la suspecte.
Publié: 16.05.2025 à 22:28 heures
Photo: keystone-sda.ch
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AFP Agence France-Presse

La mère de deux nourrissons, retrouvés morts dans des sacs poubelle l'un fin 2024 à Mably (Loire) et l'autre en mai 2020 à Roanne, a été interpellée mardi pour meurtres après avoir été confondue par son ADN, a-t-on appris vendredi de source policière.

La police judiciaire de Roanne a réussi à lier les deux affaires à partir de l'ADN du nouveau-né découvert fin décembre dernier par une joggeuse près d'une voie verte. Il a permis de remonter jusqu'à la mère de l'enfant, âgée de 27 ans, grâce à une série de comparaisons génétiques, a indiqué cette source à l'AFP. L'autopsie du corps n'avait pas pu déterminer les causes du décès du petit garçon.

Des recherches par l'ADN ont permis d'abord d'identifier le père de cet enfant, qui a indiqué lors de sa garde à vue le nom de ses compagnes au cours de l'année 2024, tout en précisant ne pas avoir été informé de la grossesse de l'une d'elles.Les femmes interrogées se sont prêtées à leur tour à un prélèvement génétique qui a permis de déterminer l'identité de la mère du nourrisson.

Dossier similaire rouvert

Les policiers ont ensuite rouvert un autre dossier similaire, celui d'un nouveau-né de sexe féminin, retrouvé mort aussi dans un sac poubelle, en mai 2020 à Roanne où il avait été jeté sur les bords de la Loire. Des comparaisons d'ADN ont alors révélé que la mère de ce nourrisson mort il y a cinq ans était aussi celle du bébé retrouvé sans vie en décembre dernier, selon la même source.

A l'issue de ces identifications formelles, la suspecte des deux meurtres a été interpellée mardi à son domicile, a indiqué la source policière, précisant que l'enquête se poursuivait. Contacté par l'AFP, le parquet de Saint-Etienne, en charge du dossier, n'a pas souhaité s'exprimer.


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