La bagarre d'égos entre papas dérape
L'influenceur Ragnar le Breton condamné à la prison pour la baffe de trop

Ragnar le Breton, humoriste français et star des réseaux sociaux, a été condamné à un an de prison ferme ce lundi dans l'Eure (France), rapporte Ici Normandie. L'intéressé ne s'est pas présenté à l'audience et n'avait pas d'avocat, mais affirme qu'il fera appel.
Publié: 24.06.2025 à 16:45 heures
|
Dernière mise à jour: 24.06.2025 à 17:03 heures
Partager
Écouter
Ragnar le Breton, humoriste français et star des réseaux sociaux, a été condamné à un an de prison ferme ce lundi 23 juin.
Photo: AFP
LUISA_FACE.jpg
Luisa GambaroJournaliste

Star des réseaux, Ragnar le Breton risque de finir derrière les barreaux, rapporte Ici Normandie. Connu pour ses vidéos dans lesquelles il distribue des claques retentissantes pour la blague, il a été condamné par le tribunal d'Evreux pour avoir «passé à tabac» un père de famille, le jeudi 27 mars. 

La victime, qui souhaite garder l'anonymat, raconte qu'elle faisait une sieste dans sa voiture, derrière le stade de Ménilles-Pacy (Eure), lorsque Ragnar s'est adossé à son véhicule. C'est là que les versions diffèrent: chacun accuse l'autre d'avoir haussé le ton et de s'être montré très agressif.

Ego oblige: les deux hommes en seraient rapidement venus aux mains pour défendre leur virilité, sous les yeux d'un groupe de curieux de plus en plus nombreux, y compris l'enfant de la victime. Résultat: des ecchymoses et des entorses, constatées par un médecin, et un arrêt de travail de 40 jours.

Ragnar dans un traquenard

Alors que la procureure demandait 5 mois de prison ferme, le tribunal a dépassé ses réquisitions et a condamné Ragnar le Breton, de son vrai nom Matthias Quiviger, à un an de prison. L'intéressé ne s'est pas présenté à l'audience et n'avait pas d'avocat pour le représenter, il affirme s'être simplement trompé de date. 

Contenu tiers
Pour afficher les contenus de prestataires tiers (Twitter, Instagram), vous devez autoriser tous les cookies et le partage de données avec ces prestataires externes.

Dans une vidéo publiée le même jour sur Instagram, il raconte à son million d'abonnés sa version des faits: «Je me suis adossé au feu arrière, je n'ai pas non plus posé une pêche sur le pare-brise», plaisante-t-il. D'après lui, il n'a fait que se défendre et s'est tout de suite rendu au commissariat pour faire constater ses blessures au cou. 

«C’est regrettable parce que la violence est vraiment la dernière des solutions, et je suis désolé. Mais il y a des situations où tu ne peux pas faire autrement», précise-t-il, avant d'ajouter qu'il présente ses excuses à la justice et fera appel de cette décision.

Partager
Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la