Sébastien Lecornu affirme que les forces politiques veulent un budget d'ici la fin de l'année
«Parmi l'ensemble des consultations que j'ai pu avoir (...), il y a une volonté d'avoir un budget pour la France avant le 31 décembre (...) ce qui éloigne une perspective de dissolution», a annoncé Sébastien Lecornu à l'hôtel de Matignon.
«La cible de déficit public doit être tenue entre 4,7 et 5%», a réaffirmé l'actuel Premier ministre.
Toutefois, Sébastien Lecornu n'a pas évoqué la réforme des retraites, il s'exprimera en fin de journée après les consultations avec la gauche. Il a ajouté que ceux qui auront été ministres «quelques heures» n'auront pas droit aux indemnités.
Source: AFP
La motion de destitution du président de la République déclarée irrecevable
La motion de destitution déposée par La France insoumise contre le président de la République a été déclarée irrecevable mercredi par le Bureau de l'Assemblée, seule la gauche votant pour, tandis que le RN s'est abstenu, selon des sources concordantes.
Cinq membres du bureau ont voté pour, dix contre et cinq se sont abstenus, lors d'une réunion de la plus haute instance exécutive de la chambre basse, dont la composition a été renouvelée la semaine dernière, faisant perdre à la gauche sa majorité. «C'est encore une fois, comme d'habitude, le Rassemblement national qui sauve Emmanuel Macron», a déploré la présidente du groupe LFI à l'Assemblée, Mathilde Panot.
Source: AFP
Sébastien Lecornu s'exprimera mercredi au journal de 20H de France 2
Sébastien Lecornu s'exprimera mercredi 8 octobre au journal de 20H de France 2, après ses consultations pour trouver une issue à la crise politique, a annoncé la chaîne de télévision dans un communiqué.
Le Premier ministre démissionnaire avait dit dans une déclaration à Matignon peu avant qu'il s'exprimerait «après ou avant» s'être rendu «le cas échéant, à l'Elysée» pour rendre compte de ses entretiens au président de la République Emmanuel Macron.
Source: AFP
Ceux qui auront été ministres «quelques heures» n'auront pas droit aux indemnités
Sébastien Lecornu a assuré mercredi que les nouveaux membres du gouvernement nommés dimanche, qui n'auront été en poste que quelques heures, n'auront pas le droit aux indemnités auxquelles ils auraient pu prétendre.
«Les membres du gouvernement, lorsqu'ils quittent leurs fonctions, ont le droit à trois mois d'indemnités lorsqu'ils n'ont pas de revenus par ailleurs, et il est évident que les ministres qui auront été ministres seulement quelques heures, n'auront pas le droit à ces indemnités, a déclaré Sébastien Lecornu. J'ai décidé de les suspendre. On ne peut pas vouloir faire des économies si on ne maintient pas par ailleurs une règle d'exemplarité et de rigueur», a-t-il jugé.
Source: AFP
Le Premier ministre salue la «convergence politique pour avoir un budget»
Le Premier ministre démissionnaire français Sébastien Lecornu, engagé dans des consultations avec les partis pour trouver une issue à la crise politique, a salué mercredi la «convergence pour avoir un budget» d'ici la fin de l'année, qui «éloigne les perspectives d'une dissolution» de l'Assemblée nationale.
«Tout le monde s'accorde à dire (...) que la cible de déficit public doit être tenue en dessous de 5% (...) c'est-à-dire en clair entre 4,7 et 5%» pour 2026, a-t-il ajouté, alors que la France tablait jusqu'ici sur un déficit à 4,7% du PIB l'an prochain.
Source: AFP
Sébastien Lecornu voit s'éloigner «les perspectives d'une dissolution»
Sébastien Lecornu a souligné mercredi dans une déclaration depuis Matignon la «volonté» des forces politiques du centre, de la droite et de Place publique, d'avoir un budget «avant le 31 décembre, une convergence évidemment qui éloigne les perspectives de dissolution».
Le Premier ministre démissionnaire a aussi affirmé que «la cible de déficit public doit être tenue en dessous de 5% du déficit» dans le prochain budget, soit «entre 4,7 et 5 % de manière définitive».
Il n'a cependant pas abordé lors de cette allocution la question cruciale d'une éventuelle suspension de la réforme des retraites sur laquelle il était très attendu. Il a en revanche indiqué qu'il s'exprimerait en fin de journée après ses entretiens.
Source: AFP
LFI censurera «tout gouvernement qui continue la politique macroniste», dit Mathilde Panot
La cheffe des députés de La France insoumise, Mathilde Panot, a assuré mercredi que son groupe censurerait «tout gouvernement qui continuerait la politique macroniste», estimant que le patron du PS Olivier Faure n'obtiendra «que des miettes» en négociant avec Sébastien Lecornu.
«S'il y a une alliance de bric et de brac qui se fait d'une quelconque manière pour continuer la politique macroniste, nous ne participerons pas à un sauvetage d'Emmanuel Macron», a martelé la responsable insoumise sur RMC-BFMTV, assurant par ailleurs qu'elle ne croyait «pas» à la nomination d'un gouvernement de gauche.
«Je n'ai pas dit que nous censurerions un gouvernement uniquement composé de socialistes, d'écologistes et de communistes», s'est-elle repris juste après, «à ce moment-là, nous verrions ce qui se fait». «Mais il n'y a qu'à voir les mathématiques, c'est impossible», en raison de la composition de l'Assemblée nationale, a-t-elle ajouté.
Elle a regretté qu'Olivier Faure soit «en train de discuter avec la macronie», jugeant qu'il «cède à l'air du temps, la détestation et la haine de la gauche radicale». La seule manière pour lui d'être nommé Premier ministre, a-t-elle estimé, «c'est de se contenter des miettes d'un pouvoir en décomposition».
Source: AFP
Le chef du PS veut un Premier ministre de gauche... sans les macronistes
Le Premier secrétaire du PS Olivier Faure revendique toujours mercredi matin la nomination d'un Premier ministre de gauche et s'est dit hostile à une «plateforme commune même minimale» avec les macronistes, comme le propose notamment Gabriel Attal.
«Nous ne serons pas dans la confusion. Le débat (parlementaire) doit avoir lieu sur tous les sujets», a déclaré Olivier Faure avant sa rencontre avec Sébastien Lecornu à 10h pendant laquelle il voudra «vérifier» que la suspension de la réforme des retraites, qui serait «un geste important et une avancée pour les salariés», n'est pas «un écran de fumée».
Sébastien Lecornu s'exprimera depuis Matignon à 9h30
Sébastien Lecornu fera une déclaration depuis la cour de Matignon à 9h30 juste avant de recevoir les représentants du Parti socialiste, dans le cadre de ses consultations pour tenter de trouver une issue à la crise politique, a annoncé son entourage.
Le premier secrétaire du PS Olivier Faure a dit sur FranceInfo peu avant avoir reçu un appel de Sébastien Lecornu pour l'en informer. Le Premier ministre démissionnaire «m'a simplement dit qu'il ferait un point d'étape à 09h30 avant de nous recevoir».
Le président Emmanuel Macron a chargé lundi soir le chef de gouvernement de mener d'«ultimes négociations» d'ici mercredi soir pour «définir une plateforme d'action et de stabilité».
Braun-Pivet dit que Macron n'a pas évoqué la dissolution lors de leur entretien
Emmanuel Macron n'a pas évoqué la dissolution lors de son entretien mardi avec la présidente de l'Assemblée nationale, dont la consultation préalable est obligatoire avant une telle décision, a indiqué cette dernière mercredi sur RTL.
Yaël Braun-Pivet, qui a déclaré continuer à soutenir Emmanuel Macron, s'est par ailleurs dit «absolument pas d'accord» avec la proposition d'Edouard Philippe d'organiser une présidentielle anticipée, assurant que «quand la mer tangue, il faut qu'on tienne tous la barre fermement chacun à son poste» et qu'il ne fallait «pas déstabiliser les institutions».
Yaël Braun-Pivet a également réagi sur le fait que Sébastien Lecornu soit prêt à suspendre la réforme des retraites pour convaincre les socialistes de trouver un compromis sur le budget. «Ca me gêne et je considère que si on devait aller dans cette direction, c'est dans le cadre d'un deal global», a déclaré la macroniste estimant qu'«il ne faut pas lâcher des trucs comme ça, quelque chose tous les jours».
Source: AFP
Le PS et la CGT séduits par l'idée d'une suspension de la réforme des retraites
La main tendue affichée par la ministre démissionaire Elisabeth Borne sur les retraites, «c'est un réveil tardif, mais c'est un réveil positif», a réagi sur France 2 le patron du PS Olivier Faure, qui doit être reçu mercredi matin à Matignon. «Mais ce que je souhaite, c'est que nous puissions maintenant porter des débats à l'Assemblée», a-t-il ajouté.
La secrétaire générale de la CGT Sophie Binet a considéré «cette volte-face» d'Elisabeth Borne comme «un aveu : la réforme des retraites est un échec». «Le chef de l'État ne peut plus se permettre de faire la sourde oreille», a-t-elle lancé auprès de l'AFP, rappelant que sa centrale réclame l'abrogation de cette réforme «depuis le début».
Selon des informations du «Parisien», le Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu aurait demandé à Bercy d'étudier l'impact d'une suspension de la réforme des retraites, il y a une quinzaine de jours. La réforme, qui a alimenté des manifestations massives et qui était encore un motif de mobilisation dans les cortèges de cette rentrée sociale, porte progressivement de 62 à 64 ans l'âge légal de départ à la retraite.
Source: AFP