Le nouveau Premier ministre sera nommé «dans les prochaines heures»
Le président Emmanuel Macron annoncera le nom du prochain Premier ministre «dans les prochaines heures», a rapporté le chef du petit groupe de députés indépendants Liot, Laurent Panifous, à l'issue d'une réunion de crise jeudi à l'Elysée, qui a durée près de 2h30.
Le chef de l'Etat «a très bien compris que la réforme des retraites était le marqueur de l'équilibre», a ajouté le député, après ce rendez-vous des chefs de parti et de groupe politique autour du président de la République.
Source: AFP
Le Pen dénonce une «rupture» avec la fonction présidentielle
La cheffe de file du Rassemblement national, Marine Le Pen, a dénoncé vendredi la réunion de crise avec les forces politiques en cours à l'Elysée où le RN et LFI n'ont pas été invités, fustigeant une «rupture» avec la fonction présidentielle.
«La volonté» d'Emmanuel Macron «de recevoir l'ensemble des partis politiques, sauf le Rassemblement national et accessoirement la France Insoumise, m'apparaît être en rupture avec (...) la fonction qui est la sienne», a déclaré à la presse Marine Le Pen au congrès des sapeurs-pompiers organisé au Mans. Elle a de nouveau plaidé pour une dissolution de l'Assemblée.
De son côté, l'entourage d'Emmanuel Macron a justifié leur exclusion par le fait qu'ils ont «indiqué rechercher la dissolution» de l'Assemblée nationale.
Le Premier ministre démissionnaire, Sébastien Lecornu, «ayant indiqué qu'il existait une majorité de formations politiques opposées à la dissolution, qui est un pouvoir constitutionnel présidentiel, le chef de l'Etat a souhaité les recevoir. Cela excluait de facto le RN et LFI qui ont tous deux indiqué rechercher la dissolution», a dit l'entourage présidentiel à l'AFP. Cette exclusion a été vivement critiquée par la dirigeante du RN, Marine Le Pen.
Source: AFP
Les chefs de parti arrivent à l'Elysée pour une réunion de crise avec Macron
Les chefs de partis et de groupes à l'Assemblée nationale, hors RN et LFI, sont arrivés vendredi après-midi à l'Elysée pour une réunion de crise avec Emmanuel Macron, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Marc Fesneau, chef des députés MoDem, et Hervé Marseille, président de l'Union des démocrates et indépendants (UDI), ont monté les premiers les marches du perron, suivis des responsables de gauche, arrivés ensemble, de Bruno Retailleau, le patron de LR... Ils n'ont fait aucune déclaration.
Le chef de l'Etat a promis de nommer un Premier ministre d'ici «vendredi soir». Cette réunion «doit être un moment de responsabilité collective», a déclaré l'Elysée.
Source: AFP
Macron convie les chefs de parti, sauf RN et LFI
Reconduction du démissionnaire Sébastien Lecornu ou nomination d'une nouvelle personnalité au poste de Premier ministre? Emmanuel Macron doit mettre fin vendredi à cinq jours de suspense et tenter une nouvelle fois de désamorcer une crise politique qui ne cesse de s'aggraver.
Le président français a convié dans la nuit les patrons de partis et chefs de groupes à l'Assemblée nationale à 14h30, à l'exception de ceux du Rassemblement national (RN, extrême droite) et de La France insoumise (LFI, gauche radicale), a appris l'AFP de sources concordantes.
Plusieurs options
Il a promis de nommer un Premier ministre d'ici «vendredi soir» après la démission fracassante lundi de Sébastien Lecornu, après deux jours de négociations supplémentaires pour tenter d'arracher, en l'absence de toute majorité parlementaire, un accord de non-censure du futur gouvernement.
Rien n'a filtré sur l'heure et les modalités d'une annonce. Une prochaine prise de parole du chef de l'État est évoquée par son entourage. Il ne s'est pas exprimé sur la situation intérieure depuis cette nouvelle déflagration politique. A quelques heures d'une nomination, deux scénarios revenaient avec force, la reconduction de Sébastien Lecornu ou la carte du centriste Jean-Louis Borloo, 74 ans, éternel "revenant" par temps de crise.
La France assure qu'elle respectera ses engagements européens pour son budget
La France disposera d'un budget en 2026, qui sera «bon» pour les déficits et la croissance, et elle respectera ses engagements européens, a assuré son ministre de l'Economie démissionnaire, Roland Lescure, avant une réunion avec ses homologues de la zone euro.
«Il y a une majorité de parlementaires en France qui veulent la stabilité (...) et qui s'accordent sur une chose, c'est que nous avons besoin d'un budget pour 2026, et, c'est très important, d'un budget qui respecte les engagements que nous avons pris envers nos amis Européens, donc c'est ce qu'il va se passer», a déclaré le ministre à la presse, avant une réunion de l'Eurogroupe à Luxembourg.
Source: AFP
«Pourquoi ne pas essayer la gauche?», propose une ministre du gouvernement démissionnaire
La ministre de la Transition écologique du gouvernement démissionnaire, Agnès Pannier-Runacher a appelé jeudi à «essayer la gauche» comme allié pour un nouveau gouvernement, sur Ici Nord.
«Je fais un constat: on a essayé la droite, on a essayé le centre, alors pourquoi ne pas essayer la gauche?», a-t-elle dit depuis Lille. «Si on veut effectivement donner de la stabilité au pays, il faut qu'on puisse s'accorder sur les quelques points, et il y en a beaucoup en réalité, qui nous permettent avec la gauche d'avancer», a-t-elle ajouté.
Cette ministre, fidèle depuis son entrée en politique en 2018 à Emmanuel Macron, est l'une des représentantes de l'aile gauche du parti Renaissance.
Source: AFP
Retailleau refuse de participer à un gouvernement de gauche ou macroniste
Le patron des Républicains, Bruno Retailleau, refuse de participer à un gouvernement dirigé par un Premier ministre de gauche ou macroniste, tout en répétant qu'il s'opposait à une suspension de la réforme des retraites lors d'une réunion jeudi soir avec les parlementaires de son parti.
Si les Républicains devaient entrer au prochain gouvernement, Bruno Retailleau a défendu une «participation exigeante», conditionnée à ce que «l'on connaisse le nom du nouveau Premier ministre et qu'on reparle du fond», ont indiqué à l'AFP des participants à cette réunion qui s'est tenue après la prise de parole sur France 2 du Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu.
Source: AFP
Macron «nommera un Premier ministre d'ici 48 heures»
Emmanuel Macron «nommera un Premier ministre d'ici 48 heures» sur la base des conclusions des négociations menées par le démissionnaire Sébastien Lecornu, a annoncé mercredi soir la présidence.
«Le président de la République remercie Sébastien Lecornu pour le travail mené ces 48 dernières heures», a dit l'Elysée à l'AFP. «Il a pris connaissance des conclusions de ce dernier: majorité de députés contre la dissolution, existence d'une plateforme de stabilité, chemin possible pour adopter un budget d'ici le 31 décembre», a ajouté l'entourage d'Emmanuel Macron.
Un proche du chef de l'Etat n'exclut pas que le gouvernement soit aussi connu d'ici vendredi soir, sans toutefois de certitude. Jeudi soir, Emmanuel Macron présidera la cérémonie d'entrée au Panthéon de Robert Badinter.
Sébastien Lecornu a dit mercredi soir au 20H de France 2 qu'un projet de budget pour 2026 était prêt à être présenté en Conseil de ministres par le futur gouvernement lundi, date-butoir pour espérer son adoption par le Parlement d'ici le 31 décembre.
Source: AFP
La France pourrait avoir un nouveau Premier ministre «dans les prochaines 48 heures», d'après Sébastien Lecornu
Dans une prise de parole au journal de 20h de France 2, ce mercredi 8 octobre, le Premier ministre français démissionnaire Sébastien Lecornu reconnaît le ras-le bol des Français par rapport à la crise politique actuelle. «Il faudrait être sourd et aveugle pour ne pas s'en rendre compte».
Au micro de Léa Salamé, le député Renaissance a déclaré que le nom de son successeur n'était pas encore connu, mais que la situation permet au président Emmanuel Macron de nommer un Premier ministre «dans les 48 prochaines heures».
Sébastien Lecornu a également souligné qu'une majorité de députés à l'Assemblée nationale reste fondamentalement contre une nouvelle dissolution, après avoir rendu compte au chef de l'Etat des discussions menées depuis lundi. Interrogé sur la possibilité qu'il soit lui-même reconduit à Matignon, il a assuré: «je ne cours pas après le job».
«Ce n’est pas le moment de changer de président»
A propos de la réforme des retraites, Sébastien Lecornu a jugé mercredi soir qu'il faudrait «trouver un trouver un chemin pour que le débat ait lieu sur la réforme des retraites». Il a estimé qu'une suspension de cette réforme, demandée par une grande partie de la gauche, coûterait «pas moins de trois milliards d'euros« en 2027.
Interrogé sur la demande de démission d’Emmanuel Macron, formulée depuis longtemps par La France insoumise (gauche radicale) et plus récemment par l’ex-Premier ministre Edouard Philippe, Sébastien Lecornu est resté loyal à son chef: «Ce n’est pas le moment de changer de président de la République», a-t-il affirmé.
Macron ne prendra pas la parole ce soir
La «seule expression de l'exécutif» attendue mercredi soir sera celle du Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu, au terme de sa mission de la dernière chance pour chercher un compromis gouvernemental, a-t-on affirmé à l'AFP dans l'entourage d'Emmanuel Macron.
Le chef de l'Etat n'entend donc pas prendre la parole ni publier de communiqué dès mercredi pour tirer les conclusions des consultations voire nommer un Premier ministre.
«On tient beaucoup à la méthode: Sébastien Lecornu va d'abord rendre compte au président, puis aux Français au 20h» de ce à quoi il a abouti ou pas, a expliqué un proche du chef de l'Etat. Et ce avant toute décision présidentielle.
Un nouveau Premier ministre serait donc nommé au plus tôt jeudi, si telle est l'issue décidée par Emmanuel Macron qui peut aussi ouvrir de nouvelles consulations ou dissoudre l'Assemblée nationale.
Jeudi à 19h00, Emmanuel Macron doit présider la cérémonie d'entrée au Panthéon de Robert Badinter, ce qui l'empêche de parler aux Français lors d'une éventuelle allocution le soir. Mais s'il décide de nommer un Premier ministre ou de reconduire Sébastien Lecornu, il peut le faire par communiqué plus tôt dans la journée de jeudi.
Source: AFP
«Je censure tout, la plaisanterie a assez duré», juge Marine Le Pen
La cheffe de file du Rassemblement national Marine Le Pen a déclaré mercredi qu'elle «censurerait tout» ce qui émane du gouvernement, même si elle est favorable à une suspension de la réforme des retraites.
«Je suis heureuse de cette suspension si elle intervient», a-t-elle déclaré en marge d'une visite au sommet de l'élevage à Cournon-d'Auvergne (Puy-de-Dôme). Pour autant «je censure tout. Là, maintenant, stop. La plaisanterie a assez duré», a-t-elle ajouté. Le Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu est «bien optimiste» quand il prédit que la perspective d'une dissolution s'éloigne, a-t-elle encore estimé.
Source: AFP
Lecornu n'a donné «aucune assurance sur la réalité de la suspension» de la réforme des retraites, déplore Faure
Le Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu n'a donné «aucune assurance sur la réalité de la suspension» de la réforme des retraites, évoquée par l'ancienne Première ministre Elisabeth Borne, a déploré mercredi le patron du PS Olivier Faure, à la sortie de Matignon.
«Au moment où nous parlons, nous n'avons aucune assurance sur la réalité de cette suspension. Elle a été évoquée par la seule ministre de l'Education, Elisabeth Borne, auteure aussi de cette réforme. Mais personne à ce stade, ne garantit le fait que ce sera le cas», a expliqué Olivier Faure à la presse après l'entretien entre Sébastien Lecornu et les socialistes.
Source: AFP