Des volailles confinées
Le risque de grippe aviaire en France devient élevé

Le niveau de risque de grippe aviaire en France passera de «modéré» à «élevé» mercredi. Cette décision, annoncée mardi au Journal officiel, entraînera le confinement des volailles pour prévenir la propagation du virus par les oiseaux migrateurs.
Publié: 10:23 heures
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Le niveau de risque de grippe aviaire en France passera de «modéré» à «élevé» mercredi.
Photo: KEYSTONE
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AFP Agence France-Presse

Le niveau de risque lié à la grippe aviaire sur le territoire métropolitain français sera relevé mercredi de «modéré» à «élevé», le plus haut échelon qui entraîne notamment le confinement de volailles, selon un arrêté paru mardi au Journal officiel.

La décision a été prise en «considérant la dynamique de l'infection par l'influenza aviaire hautement pathogène dans les couloirs de migration traversant la France, avec la confirmation de cas sur la faune sauvage migratrice sur le territoire national, et la possibilité de diffusion du virus par ces oiseaux migrateurs aux oiseaux détenus», précise l'arrêté.

En dix jours, cinq foyers de grippe aviaire hautement pathogène – deux en élevages de volailles, trois en basses-cours – ont été confirmés selon l'arrêté, qui vise «à renforcer les mesures de surveillance et de prévention». Le risque épizootique auquel sont exposés les volailles et autres oiseaux captifs en cas d'infection des oiseaux sauvages par un virus de l'influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) est classé en trois catégories, «négligeable», «modéré» et «élevé».

Des volailles confinées

Le risque de grippe aviaire était considéré comme «négligeable» depuis mai, avant d'être relevé à «modéré» la semaine dernière. Cette année, le déclenchement du niveau élevé intervient plus tôt que les années précédentes, où il n'était généralement activé qu'en novembre, voire en décembre.

En cas de risque «élevé», les volailles sont notamment «mises à l'abri et leur alimentation et leur abreuvement sont protégés» dans les élevages de plus de 50 oiseaux. Les volailles et oiseaux sont «claustrés ou protégés par des filets» dans les plus petits.

Depuis octobre 2023, ces conditions ont été assouplies dans certains cas. Ainsi, les éleveurs de poulets et pintades «dès la 8e semaine d'âge», et de dindes (dès la 10e semaine) en plein air pourront laisser sortir leurs animaux «sur un parcours réduit sans autorisation préalable du préfet». Les poules pondeuses élevées en plein air peuvent également être placées sur un parcours réduit sur autorisation préalable du préfet.

D'après son dernier bilan hebdomadaire européen, publié le 14 octobre, la plateforme de surveillance de l'ESA a recensé entre le 1er août et le 12 octobre 37 foyers dans des élevages de volaille au sein de l'Union européenne, auxquels se sont ajoutés d'autres cas depuis, notamment en France.

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