Macron ne prendra pas la parole ce soir
La «seule expression de l'exécutif» attendue mercredi soir sera celle du Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu, au terme de sa mission de la dernière chance pour chercher un compromis gouvernemental, a-t-on affirmé à l'AFP dans l'entourage d'Emmanuel Macron.
Le chef de l'Etat n'entend donc pas prendre la parole ni publier de communiqué dès mercredi pour tirer les conclusions des consultations voire nommer un Premier ministre.
«On tient beaucoup à la méthode: Sébastien Lecornu va d'abord rendre compte au président, puis aux Français au 20h» de ce à quoi il a abouti ou pas, a expliqué un proche du chef de l'Etat. Et ce avant toute décision présidentielle.
Un nouveau Premier ministre serait donc nommé au plus tôt jeudi, si telle est l'issue décidée par Emmanuel Macron qui peut aussi ouvrir de nouvelles consulations ou dissoudre l'Assemblée nationale.
Jeudi à 19h00, Emmanuel Macron doit présider la cérémonie d'entrée au Panthéon de Robert Badinter, ce qui l'empêche de parler aux Français lors d'une éventuelle allocution le soir. Mais s'il décide de nommer un Premier ministre ou de reconduire Sébastien Lecornu, il peut le faire par communiqué plus tôt dans la journée de jeudi.
Source: AFP
«Je censure tout, la plaisanterie a assez duré», juge Marine Le Pen
La cheffe de file du Rassemblement national Marine Le Pen a déclaré mercredi qu'elle «censurerait tout» ce qui émane du gouvernement, même si elle est favorable à une suspension de la réforme des retraites.
«Je suis heureuse de cette suspension si elle intervient», a-t-elle déclaré en marge d'une visite au sommet de l'élevage à Cournon-d'Auvergne (Puy-de-Dôme). Pour autant «je censure tout. Là, maintenant, stop. La plaisanterie a assez duré», a-t-elle ajouté. Le Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu est «bien optimiste» quand il prédit que la perspective d'une dissolution s'éloigne, a-t-elle encore estimé.
Source: AFP
Lecornu n'a donné «aucune assurance sur la réalité de la suspension» de la réforme des retraites, déplore Faure
Le Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu n'a donné «aucune assurance sur la réalité de la suspension» de la réforme des retraites, évoquée par l'ancienne Première ministre Elisabeth Borne, a déploré mercredi le patron du PS Olivier Faure, à la sortie de Matignon.
«Au moment où nous parlons, nous n'avons aucune assurance sur la réalité de cette suspension. Elle a été évoquée par la seule ministre de l'Education, Elisabeth Borne, auteure aussi de cette réforme. Mais personne à ce stade, ne garantit le fait que ce sera le cas», a expliqué Olivier Faure à la presse après l'entretien entre Sébastien Lecornu et les socialistes.
Source: AFP
La motion de destitution du président de la République déclarée irrecevable
La motion de destitution déposée par La France insoumise contre le président de la République a été déclarée irrecevable mercredi par le Bureau de l'Assemblée, seule la gauche votant pour, tandis que le RN s'est abstenu, selon des sources concordantes.
Cinq membres du bureau ont voté pour, dix contre et cinq se sont abstenus, lors d'une réunion de la plus haute instance exécutive de la chambre basse, dont la composition a été renouvelée la semaine dernière, faisant perdre à la gauche sa majorité. «C'est encore une fois, comme d'habitude, le Rassemblement national qui sauve Emmanuel Macron», a déploré la présidente du groupe LFI à l'Assemblée, Mathilde Panot.
Source: AFP
Sébastien Lecornu s'exprimera mercredi au journal de 20H de France 2
Sébastien Lecornu s'exprimera mercredi 8 octobre au journal de 20H de France 2, après ses consultations pour trouver une issue à la crise politique, a annoncé la chaîne de télévision dans un communiqué.
Le Premier ministre démissionnaire avait dit dans une déclaration à Matignon peu avant qu'il s'exprimerait «après ou avant» s'être rendu «le cas échéant, à l'Elysée» pour rendre compte de ses entretiens au président de la République Emmanuel Macron.
Source: AFP
Ceux qui auront été ministres «quelques heures» n'auront pas droit aux indemnités
Sébastien Lecornu a assuré mercredi que les nouveaux membres du gouvernement nommés dimanche, qui n'auront été en poste que quelques heures, n'auront pas le droit aux indemnités auxquelles ils auraient pu prétendre.
«Les membres du gouvernement, lorsqu'ils quittent leurs fonctions, ont le droit à trois mois d'indemnités lorsqu'ils n'ont pas de revenus par ailleurs, et il est évident que les ministres qui auront été ministres seulement quelques heures, n'auront pas le droit à ces indemnités, a déclaré Sébastien Lecornu. J'ai décidé de les suspendre. On ne peut pas vouloir faire des économies si on ne maintient pas par ailleurs une règle d'exemplarité et de rigueur», a-t-il jugé.
Source: AFP
Le Premier ministre salue la «convergence politique pour avoir un budget»
Le Premier ministre démissionnaire français Sébastien Lecornu, engagé dans des consultations avec les partis pour trouver une issue à la crise politique, a salué mercredi la «convergence pour avoir un budget» d'ici la fin de l'année, qui «éloigne les perspectives d'une dissolution» de l'Assemblée nationale.
«Tout le monde s'accorde à dire (...) que la cible de déficit public doit être tenue en dessous de 5% (...) c'est-à-dire en clair entre 4,7 et 5%» pour 2026, a-t-il ajouté, alors que la France tablait jusqu'ici sur un déficit à 4,7% du PIB l'an prochain.
Source: AFP
Sébastien Lecornu voit s'éloigner «les perspectives d'une dissolution»
Sébastien Lecornu a souligné mercredi dans une déclaration depuis Matignon la «volonté» des forces politiques du centre, de la droite et de Place publique, d'avoir un budget «avant le 31 décembre, une convergence évidemment qui éloigne les perspectives de dissolution».
Le Premier ministre démissionnaire a aussi affirmé que «la cible de déficit public doit être tenue en dessous de 5% du déficit» dans le prochain budget, soit «entre 4,7 et 5 % de manière définitive».
Il n'a cependant pas abordé lors de cette allocution la question cruciale d'une éventuelle suspension de la réforme des retraites sur laquelle il était très attendu. Il a en revanche indiqué qu'il s'exprimerait en fin de journée après ses entretiens.
Source: AFP
LFI censurera «tout gouvernement qui continue la politique macroniste», dit Mathilde Panot
La cheffe des députés de La France insoumise, Mathilde Panot, a assuré mercredi que son groupe censurerait «tout gouvernement qui continuerait la politique macroniste», estimant que le patron du PS Olivier Faure n'obtiendra «que des miettes» en négociant avec Sébastien Lecornu.
«S'il y a une alliance de bric et de brac qui se fait d'une quelconque manière pour continuer la politique macroniste, nous ne participerons pas à un sauvetage d'Emmanuel Macron», a martelé la responsable insoumise sur RMC-BFMTV, assurant par ailleurs qu'elle ne croyait «pas» à la nomination d'un gouvernement de gauche.
«Je n'ai pas dit que nous censurerions un gouvernement uniquement composé de socialistes, d'écologistes et de communistes», s'est-elle repris juste après, «à ce moment-là, nous verrions ce qui se fait». «Mais il n'y a qu'à voir les mathématiques, c'est impossible», en raison de la composition de l'Assemblée nationale, a-t-elle ajouté.
Elle a regretté qu'Olivier Faure soit «en train de discuter avec la macronie», jugeant qu'il «cède à l'air du temps, la détestation et la haine de la gauche radicale». La seule manière pour lui d'être nommé Premier ministre, a-t-elle estimé, «c'est de se contenter des miettes d'un pouvoir en décomposition».
Source: AFP
Sébastien Lecornu affirme que les forces politiques veulent un budget d'ici la fin de l'année
«Parmi l'ensemble des consultations que j'ai pu avoir (...), il y a une volonté d'avoir un budget pour la France avant le 31 décembre (...) ce qui éloigne une perspective de dissolution», a annoncé Sébastien Lecornu à l'hôtel de Matignon.
«La cible de déficit public doit être tenue entre 4,7 et 5%», a réaffirmé l'actuel Premier ministre.
Toutefois, Sébastien Lecornu n'a pas évoqué la réforme des retraites, il s'exprimera en fin de journée après les consultations avec la gauche. Il a ajouté que ceux qui auront été ministres «quelques heures» n'auront pas droit aux indemnités.
Source: AFP
Le chef du PS veut un Premier ministre de gauche... sans les macronistes
Le Premier secrétaire du PS Olivier Faure revendique toujours mercredi matin la nomination d'un Premier ministre de gauche et s'est dit hostile à une «plateforme commune même minimale» avec les macronistes, comme le propose notamment Gabriel Attal.
«Nous ne serons pas dans la confusion. Le débat (parlementaire) doit avoir lieu sur tous les sujets», a déclaré Olivier Faure avant sa rencontre avec Sébastien Lecornu à 10h pendant laquelle il voudra «vérifier» que la suspension de la réforme des retraites, qui serait «un geste important et une avancée pour les salariés», n'est pas «un écran de fumée».